Il m’aura fallu un mois pour revenir écrire quelques lignes par ici, pourtant j’ai un tas de choses à vous raconter mais les semaines ont filé à une de ces vitesses depuis la naissance de notre bébé. J’ai pris le temps de câliner Monsieur en limitant mes partages à Instagram où j’en ai déjà dit beaucoup. Mais je ne pouvais pas laisser le blog sans un blabla concernant ce jour qui a totalement bousculé notre quotidien, et ce pour toujours. Alors, entre deux câlins, le babyphone collé à l’ordinateur, je profite d’une sieste pour venir vous raconter ma fin de grossesse et surtout cette journée du 22 mars 2020 marquée par la naissance de notre Mathis à 22h31. Ca fait beaucoup de 22 et de 20 cette histoire, il faudrait que je creuse le sujet…
Mon dernier trimestre de grossesse
Après un deuxième trimestre idyllique, j’appréhendais énormément la fin de grossesse, ses douleurs, la prise de poids… Mais finalement, je n’ai pas du tout été à plaindre. Mis à part une semaine et demie très douloureuse en janvier où j’ai eu le dos complètement bloqué et où j’ai peu quitté mon lit ; le reste du temps, c’était largement supportable. Alors, oui, ça pèse en fin de journée, oui, la fatigue est bien présente, oui, dormir la nuit devient compliqué mais ça prépare à l’arrivée du bébé et j’ai tellement aimé voir mon corps changer chaque jour et voir ce bidou grossir que la douleur et la fatigue m’importaient peu. Après, je vous écris ça un mois après l’accouchement, j’ai peut-être donc tout oublié et c’est peut-être une amnésie involontaire du corps humain qui nous force à tout oublier pour vouloir à nouveau des enfants mais comparé à ce que j’ai traversé après, la grossesse a pour moi été un véritable parcours de santé et je signe direct pour en vivre une nouvelle demain ! Si je ne devais retenir qu’une chose que ces derniers mois, cela serait quand même l’impatience de rencontrer mon bébé. J’avais beau adoré être enceinte, j’ai trouvé les dernières semaines interminables car d’une part, mon terme avait été décalé (mauvaise estimation à la première écho). On était donc passé du 14 au 24 mars et mine de rien, 10 jours, c’est beaucoup ; et en plus, j’ai toujours été persuadée que mon bébé serait là en avance. Alors, début mars, j’étais prête ! Tout était prêt. Et les 22 jours qui nous séparaient de l’arrivée de Mathis ont été très longs. Le confinement avait été acté, de toutes façons je n’aurais pas beaucoup bougé, mais les journées me semblaient encore plus longues… J’avais qu’une hâte : rencontrer notre enfant.
Le jour J
Monsieur est un petit têtu, il a attendu que le signe du Bélier pointe le bout de son nez pour arriver, moi qui étais persuadée que cela serait un Poissons, j’avais tout faux. C’est le 21 mars que j’ai fissuré la poche des eaux mais je n’étais pas sure que c’était ça. Les fuites étaient légères et j’ai toute la journée eu des contractions mais pas rapprochées. Mes contractions étaient des douleurs violentes et inconnues dans le bas du dos, je n’ai jamais eu mal au ventre. Moi qui ai des règles très douloureuses, on m’avait dit que ça ressemblerait, perso, ça n’avait rien à voir. Bref, la journée du samedi, j’ai passé mon temps sur mon ballon pour me soulager, j’ai marché dans le jardin, monté les escaliers, fait les carreaux, tout pour accélérer. Je sentais que ça allait arriver et c’est dans la nuit de samedi à dimanche que j’ai perdu les eaux vers 4/5h du matin et les contractions commençaient à se rapprocher. Là encore, je m’attendais à perdre beaucoup plus d’eau, mais comme j’avais fissuré la veille déjà, j’avais déjà perdu beaucoup mais petit à petit. Comme me l’avait conseillé ma sage-femme, j’ai été prendre un bain puis j’ai attendu que les contractions s’intensifient et se rapprochent. Vers 10h, elles duraient environ 30 secondes toutes les 3/4 minutes, on a rempli notre attestation et filé à la maternité. J’ai clairement eu mal à ce moment là mais la douleur était « supportable » car on a un répit entre chaque contraction et surtout, on sait que bébé arrive donc c’est de la bonne douleur. J’étais si heureuse et Mathieu rassuré car c’était le matin et il appréhendait un départ à la maternité en pleine nuit. On est arrivés à la maternité vers 10h30, on m’a examinée et c’était nickel, poche des eaux bien perdue et col ouvert à 2, ce n’est pas énorme mais on avait bien fait de venir. Passage en salle de pré-accouchement pour attendre que le travail fasse effet et que le col s’ouvre. On peut rester des heures dans cette salle avant de passer en salle de naissance quand le col est plus ouvert. Mais c’est là que les choses ont commencé à se gâter. Le coeur du bébé et nos contractions sont analysées dans cette salle et au bout d’une minute, la sage-femme revient et me dit qu’il va falloir passer directement en salle d’accouchement car bébé est en souffrance. Il vit mal chaque contraction, son coeur s’emballe, et il a bu du liquide amniotique, il faut donc accélérer l’accouchement. On change donc de pièce et on arrive vers 11h dans cette salle où l’on passera toute la journée. Moi qui voulait tenter un accouchement naturel, on m’impose direct la péridurale car on va déclencher mon accouchement et sinon, bébé ne tiendra pas sachant qu’il vit déjà mal chaque contraction. Bon, tant pis, sa santé avant tout. Et puis, il faut dire que ça soulage quand même pas mal ! C’est dingue ce ressenti une fois que la péridurale agit, de la pure magie. En plus, j’étais contente, je sentais quand même mes jambes. Toute la journée, on m’a provoqué des contractions pour accélérer le travail mais dés qu’on les provoquait trop, bébé souffrait et son coeur le vivait très mal, donc on ralentissait… La journée a été on ne peut plus stressante. Toutes les 2h, on réexaminait mon col mais il ne s’ouvrait pas. A 19h, après 8h de travail en salle de naissance, mon col était ouvert à 3, youhou. Il faut de mémoire être 8 ou 9 pour commencer à pousser et tout. Bref, j’en étais loin. On continue quand même pour éviter la césarienne mais je l’ai sentie venir et à 22h15, le médecin entre et me confirme la nouvelle : il faut absolument passer en césarienne d’urgence, votre bébé va mal, il doit sortir au plus vite. Et là, tout s’accélère, le brancard, le passage en salle d’opération, les 15 personnes qui s’y activent, la lumière du bloc, le drap pour me cacher, l’arrivée de Mathieu (par chance il a pu être là), et très rapidement, la césarienne commence.
C’est fou à quel point ça a été rapide et à quel point ça m’a paru durer une éternité… Entre la première incision et l’arrivée de Mathis, il s’est passé 7 minutes, mais ce fut les 7 minutes les plus horribles de ma vie. Les plus violentes. Les plus traumatisantes. Tout sentir et ne rien sentir en même temps. On sent qu’on nous ouvre la peau mais on ne sent pas de douleur. On sent qu’on tente de faire sortir quelque chose de nous, on tremble, on a envie de vomir, on vomit, on nous appuie sur le ventre d’une force si énorme… Ma césarienne a été compliquée car bébé était coincé dans mon bassin, la tête qui regardait pas du tout dans le bon sens, ils ont du utiliser la ventouse pour le faire sortir. J’ai senti qu’ils galéraient, ils me bougeaient dans tous les sens, je me sentais tel un morceau de viande qu’on est en train de découper ou d’arracher un os dedans. Pour rien au monde je ne voudrais revivre ce moment… Et d’un seul coup, la délivrance, bébé est sorti. Il n’a pas pleuré de suite, ils l’ont donc emmené avec eux mais j’avoue que je ne réalisais plus rien, j’étais dans un état second, mon corps s’était détaché de mon esprit. Quelques secondes après je pense, on l’entend pleurer et quelques secondes encore après, on nous l’amène et on me le pose sur l’épaule. Je lui fait un bisou et il repart avec papa pour un peau à peau et pour être habillé. Moi, je me fais recoudre. 20mn après, je pars en salle de réveil où je suis censée rester 2h avant de retrouver Mathis et Mathieu dans notre chambre. Je suis encore ailleurs, je tremble de partout, j’ai vomi une nouvelle fois, clairement traumatisée par cette césarienne mais je suis sur un petit nuage, Mathis est né ! J’envoie des messages à mes proches, poste un mini message sur Instagram pour rassurer et je savoure ce moment où l’anesthésie fait encore effet. Quelques minutes après, la sage-femme m’emmène une photo de Mathis et son père quand il venait d’être habillé. Tout va bien. Elle repart.
Elle revient 2mn après et je vois de suite son regard bien plus sombre. Pourquoi ? Ses mots sonnent en moi comme un coup de couteau en plein coeur ; on va devoir remonter rapidement pour que je puisse revoir Mathis rapidement car il vient de faire des convulsions et doit être emmené d’urgence pour comprendre ce qu’il a. Il a convulsé dans les bras de son père, le pédiatre a été appelé d’urgence et Mathieu sorti de la pièce. On me remonte, on me repose Mathis rapidement dans les bras, il a déjà été déshabillé et il repart. Je l’aurais vu 20 secondes à tout casser le jour de sa naissance. J’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe, je suis revenue en salle de naissance et on doit attendre qu’un accouchement se termine pour être transférés en salle de maternité. Mathieu fait un aller retour à la maison pour nourrir et faire sortir les chiens. Je reste là, abasourdie, comme si l’univers venait de me tomber sur la tête, mais pas une seule larme, je ne réalise pas encore. Je ne réalise même pas que j’ai accouché, tout ça est si étrange. On descend en salle de maternité et à peine installés, le pédiatre, l’obstétricien, la sage-femme et d’autres personnes arrivent dans la chambre. Je ne suis pas en capacité d’écouter ce que nous dit le pédiatre, il nous parle d’un tas de causes qui peuvent provoquer des convulsions, il a le regard fuyant, sombre et il conclu par un « Je suis désolé de ne pas pouvoir vous rassurer d’avantage, je me dois de vous préparer au pire ». Mathis fait de premiers examens à Lyon Sud, là où j’ai accouché, mais ils ne trouvent rien. Il est donc transféré à HFME, hôpital spécialisé en pédiatrie et Mathieu l’accompagne jusqu’au Samu. Il est déjà branché de partout. Il est 1h ou 2h du mat, notre bébé est parti et on se retrouvé là, dans cette chambre de maternité, complètement déboussolés. La nuit fut évidemment chaotique, j’avais les soins de ma césarienne toutes les heures et on a appelé HFME à 5h du mat pour avoir les premiers résultats mais ils n’ont pour l’instant rien trouvé. Il fallait attendre et on avait qu’une envie : rejoindre notre bébé.
Je savais que ma journée d’accouchement ne serait pas la plus belle de ma vie mais je ne pensais pas que cela serait la pire. Donner la vie mais avoir l’impression de la reperdre aussitôt, je crois que personne n’est jamais préparé à ça. Il va me falloir de longs mois pour l’accepter.
Les jours d’après
Le lendemain, je suis transférée à 11h à HFME en ambulance, le trajet est long et douloureux, ma cicatrice me fait horriblement mal et chaque trottoir en brancard me fait souffrir, chaque dos-d’âne me tord le ventre. Mais je vais retrouver mon bébé. A peine arrivée, on m’installe dans ma chambre de maternité classique, j’attends Mathieu et on me met sur un fauteuil roulant pour aller voir Mathis en service néonatologie. Il est en réanimation, le service où les bébés sont les plus surveillés et quel cauchemar en entrant dans cette pièce. On nous dirige vers « son berceau », il est branché de partout, ça bipe de partout, je ne reconnais pas mon bébé, mais en même temps, je ne l’ai vu que 20 secondes. Je lui prends la main et il me la serre, mes larmes montent, c’est bien mon fils qui est devant moi. J’ai réalisé mon accouchement à ce moment là. J’ai tellement mal à ma cicatrice à être assise mais je prends sur moi, je le regarde non stop ce petit être sans défense. On parle à l’infirmière qui s’occupe de lui mais elle n’a rien à nous dire. Il est « stable » mais on ne sait pas du tout ce qu’il a et il a convulsé de nombreuses fois depuis sa naissance, ce qui n’est évidemment pas bon pour lui. Il aura peut-être un IRM le soir même mais ce n’est pas certain. On mise tout dessus… On redescend dans la chambre, Mathieu m’y laisse et je verse mes premières larmes. Je réalise enfin ce qu’il s’est passé, que j’ai accouché d’un bébé mal en point, près de 20h après, c’est fou comme le cerveau est tordu par moment. Je prends le temps de prévenir mes proches, c’est absolument horrible comme cela rend la chose plus concrète… Il est né mais il ne va pas bien et on ne sait pas ce qu’il a. J’écris un peu sur Insta et c’est fou comme cela me fait du bien, ça me vide un peu la tête. Ensuite, l’attente et vers 22h, la nouvelle tombe, on sait ce qu’il a grâce à l’IRM : il a fait un AVC à la naissance (ou un peu avant mais je mise sur la naissance et l’accouchement compliqué). Ok, le mot AVC fait peur mais les pédiatres nous disent que c’était la « meilleure » et la « moins grave » des causes qui pouvaient provoquer les convulsions. Ils sont donc rassurés et nous rassurent logiquement. Les cerveaux de bébés ne sont pas terminés, ils sont donc malléables et l’AVC est bénin et n’aura peut-être aucune séquelle. Et surtout, maintenant que l’on sait ce qu’il a, on peut lui administrer un traitement pour stopper les convulsions. Le traitement est lourd mais il sera efficace. Notre bébé n’est pas en pleine santé mais son pronostic vital n’est plus engagé. Le soulagement est immense.
Pour la suite, je vais essayer de faire vite, il est resté une semaine en réanimation, complètement amorphe suite à son traitement, j’allais le voir le plus possible mais la position assise longue m’était vraiment douloureuse. Un peu moins d’une semaine après, il est passé dans un service un peu moins surveillé que la réanimation. Une petite rechute, un passage en soins intensifs et un retour en crèche, le service le moins surveillé. De là, je suis censée quitter l’hôpital et rentrer à la maison. J’appréhende ce retour sans lui… Mais une heure avant ma sortie, on me dit que l’on peut tous les deux êtres transférés en Unité Kangourou, une unité où les mamans peuvent séjourner avec leurs bébés malades. C’est là que passent aussi les grands préma, pour ne pas passer directement de la néonatologie à la maison et pour que la maman puisse passer du temps avec son bébé. Un immense soulagement. Le séjour y a été long, les premiers jours très compliqués car Mathis n’allait pas encore très bien, il était totalement sédaté et les nuits, ça sonnait tout le temps pour cause de désaturation (il était branché)… Mais au bout de quelques jours, il s’est stabilisé et on a pu faire connaissance. On a eu 12 jours pour faire connaissance, sans visites mis à part papa (heureusement) et confinés dans notre chambre. La fin a été longue mais quel soulagement de le voir se rétablir jour après jour… Il a mis du temps à évacuer ses médicaments et du temps à reprendre du poids mais il allait de mieux en mieux et on allait pouvoir rentrer. Bilan avant de sortir avec la pédiatre et la neurologue, prise de sang pour vérifier que le taux de médicament est suffisamment bas, dernier EEG pour vérifier qu’il n’a plus de convulsions, pas de séquelles de l’AVC visibles pour le moment, un nouveau soulagement. Les séquelles peuvent apparaître plus tard donc Mathis sera suivi par des pédiatres spécialisés et une neurologue spécialisée en pédiatrie jusqu’à ses 10 ans mais si on en voit apparaître, elles seront directement traités et ne devront donc pas être visibles.
Le retour à la maison
Cela fait aujourd’hui deux semaines que l’on est rentrés et Mathis se porte à merveille. Il s’éveille de jour en jour et comme l’a dit la pédiatre a son rendez-vous du premier mois, « On ne saurait pas qu’il a fait un AVC ce petit, on ne le verrait pas ». La plus belle chose que l’on pouvait entendre. Toujours pas de séquelles visibles du coup, on reste évidemment attentifs et on le restera surtout quand sa motricité débutera mais je pense que tout ira pour le mieux. Il nous aura fait une frayeur sans nom ce petit, les premières semaines auront été on ne peut plus compliquées mais la vie n’est pas toujours simple et j’ai voulu à travers cet article poser des mots sur mon histoire, pour soulager mes maux et continuer sur ma lancée de transparence entamée dés le début de ma grossesse. La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille mais que le bonheur est beau quand tout s’arrange peu à peu. Aujourd’hui, on savoure comme jamais chaque instant avec notre bébé et j’essaie d’accepter cet accouchement et cette naissance compliquée. C’est encore très traumatisant pour moi, je n’étais vraiment pas préparée à ça, personne ne l’est, mais on réalise dans ces moments là que l’on est fort, que nos bébés le sont encore plus et que la vie finit par triompher !
57 Comments
Quel article émouvant et quelle écriture douce pour décrire tant de douleur… Mais on sent aussi tout l’amour et toute la joie de faire la connaissance de ce petit ange ! Je vous souhaite à tous les trois beaucoup de bonheur à venir et plein de sérénité pour se remettre de ces émotions.
Je ne m’attendais pas à un tel récit. Je suis sans mots. Je comprends le moment difficile que ça a pu être, sans pouvoir pour autant me l’imaginer, n’ayant pas encore eu le privilège d’avoir d’enfants. Heureusement, tout semble être rentré dans l’ordre et, je l’espère, le meilleur reste à venir pour vous trois. Selon le témoignage de nombreuses femmes, toutes les souffrances de la grossesse et de l’accouchement sont rapidement oubliées lorsque l’on tient son bébé dans les bras. Tous mes voeux de bonheur pour la suite !
Pfff quelle émotion! Tu m’as fait pleuré alors que je ne peux qu’imaginer tout ce que tu as vécu et ressenti !! Je suis sûre que tout va bien aller maintenant, je vous souhaite tout le bonheur du monde avec votre petit Mathis. Bisous
Que dire… Si ce n’est que j’ai l’impression de revivre mon premier accouchement… Un autre scénario, mais qui se termine aussi par une césarienne d’urgence, une anesthésie générale et puis 2h après, une étrange nouvelle : « votre fils a une malformation au crâne ». S’en est suivi des jours et des jours d’angoisses, des examens, des visites de médecins, chirurgiens, neurochirurgiens… Je comprends tellement quand tu dis ne pas avoir tout de suite réalisé avoir accouché. Je crois que je ne m’en suis rendue compte que quelques semaines après le temps que le traumatisme de cet accouchement commence à se dissiper…
Merci de partager avec nous ce récit personnel, ce n’est pas toujours facile.
Je te souhaite que de bonnes choses pour la suite, à toi, Mathis et Matthieu.
Et on peut en parler de cette photo qui termine l’article ? Elle est juste parfaite ❤️
Quel récit ! Merci d’avoir mis des mots sur cette aventure. J’en ai eu les larmes aux yeux car je pensais a mon accouchement qui s’est très mal passé aussi! C’est une aventure qui peut-être très difficile à accepter mais après quand on voit le petit être qui est à nos côtés on oublie la douleur de cette journee! Énormément de bonheur avec Mathis pour la suite ❤
Merci pour ton témoignage.
Lire ton accouchement et les frayeurs qui l’ont traversé, ça fait peur, et lire ta détresse sur l’après naissance, ça fait mal au cœur. Heureusement tout fini bien. Gsper que ça atténue les mauvais souvenirs que tu en gardes.
J’espère surtout que tu te remettras un jour totalement de ce traumatisme, et Mathis aussi. C’est mon vœux pour vous.
Vous avez traversé une aventure très très forte. Vous allez avoir une magnifique relation fusionnelle tous les deux.
En tt cas, bravo, tu as trouvé des forces inconnues en toi, et tu as fais preuve, avec ton mari, d’un courage considerable.
Tous mes vœux de bonheur à vous 3 pour la suite !
Je crois que c’est le plus bel article que tu aies écrit… je suis bouleversée
Merci pour ta franchise…Eh oui avec le temps les maux s’oublient, s’effacent et il n’y a que les moments de bonheur qui restent dans nos cœurs ♥️ .
Et je crois que quand Mathis te regarde, tu as déjà oublié. Il est tellement in love avec sa mum.
Beaucoup de bonheur à vous ❤️
Quel récit émouvant…et oui la vie n’est pas toujours rose…mais heureusement elle nous apporte aussi beaucoup de bonheur(s)…je te souhaite le meilleur à venir et soyez heureux tous les 3!
Wow… Tu nous avais dit que ça avait été compliqué et en effet.. Te lire ne fait que choquer mon petit cœur de jeune maman.
Je comprends l’accouchement cauchemar, je comprends le fait de ne pas comprendre ce qu’il se passe, je comprends quand on a peur pour bébé.
J’ai envie de dire qu’à côté mon accouchement aura été doux mais ce n’est pas le cas. Non, je n’ai pas eu un bel accouchement non plus, même si le travail s’est bien déroulé.
J’ai eu mal et j’ai eu peur mais j’ai été bien accompagné par l’équipe médicale.
On ne peut pas comparer deux accouchements et pourtant, comme je comprends quand on espère un accouchement d’une telle sorte et qu’en fait c’est tout autre chose qui se passe. J’ai accouché ce 18 avril d’une belle petite fille, j’ai juste eu droit à quelques petits mauvais cadeaux en plus.
Pour ma part je voulais accoucher dans une certaine position, bébé ne passait pas.
J’ai été donc sur le dos, à pousser de toutes mes forces, bébé ne voulait pas passer.
On a donc eu droit aux instruments… Ces fameux instruments que tu veux éviter.
J’ai eu une déchirure complétée par une episiotomie, et bébé a eu droit à la ventouse.
J’ai bien poussé, je peux être fière, mais j’ai eu les instruments et bébé est née avec le cordon autour du cou. C’est pour ça qu’elle ne descendait pas, qu’elle ne passait pas.
Bébé est partie avec papa, elle a pleuré, c’était fini, elle allait bien.
Moi… Le placenta n’est pas sorti entièrement. J’ai donc eu droit à une révision utérine, une main à l’intérieur de moi. J’ai eu droit à un soignant qui m’a tenu la main pendant tout le procédé et qui m’a rassuré tout du long.
J’ai eu droit à des mots doux mais fermes qui m’ont expliqué ce que je vivais au fur et à mesure. J’ai eu droit au mot « je tiens à vous prévenir que je ne vous dirai si je dois faire une episio, si je dois en faire c’est qu’il y a un réel besoin » et j’ai accepté, j’ai apprécié qu’on me le dise.
J’ai eu une équipe d’accouchement qui a limité mon mauvais accouchement.
Tout ça pour dire que chaque accoichelent est cette different, on le vit sur le moment, et on le revit, on s’en souvient, on n’oublie pas, mais derrière bébé va bien, mieux, et on est devenue maman.
Alors bienvenue Mathis, et bienvenue Coralie dans ce monde de jeune maman, bienvenue Mathieu dans ce nouveau rôle de papa.
Je vous souhaite une bébé en pleine forme, qu’il n’y ait pas de séquelle et une belle vie avec les animaux.
On vous embrasse Maïa et moi ❤️
Vous êtes très touchante et courageuse mais une mère est capable de tout pour son enfant . Je vous souhaite le meilleur, profitez de votre petit Mathis, de Mathieu et de vos chiens et chats, vous êtes une merveilleuse famille plein de bonheur et à demain pour de nouvelles aventures .
Il y a tellement d’amour dans tes mots. J’ai dû faire une pause dans la lecture tant j’avais l’impression de lire le déroulement de mon accouchement… notre histoire n’est pas si compliquée car bébé est née en pleine forme. Mais je pense que je n’étais pas non plus prête à vivre une césarienne d’urgence, mais qui l’est ? J’aurais peut-être aimé qu’on me parle de cette éventualité avant car effectivement quelle violence ! Et le vivre sans mon chéri a été compliqué.
Tu as raison nous sommes de véritables guerrières et je suis fière d’avoir donné naissance à mon petit trésor.
On vous embrasse tous et vous souhaite plein d’amour !
Bravo pour votre force, à tous les trois
J’ai suivi votre histoire sur Instagram et j’étais si heureuse de vous voir rentrer à la maison, sains et saufs
Merci pour ce récit touchant et vrai.
Bonjour Coralie,
Les larmes ont coulé en lisant tes mots et maux… Vous avez été très courageux tous les 3…
J’ai eu une césarienne en urgence pour mon 1 er accouchement qui s’est très mal passé pour moi. J’ai fait une hémorragie de la délivrance quelques heures après et je n’ai aucun souvenirs entre la salle de réveil et ma chute de tension qui m’a fait perdre connaissance. C’était grave, mais tout ce qui m’importait c’était que ma fille soit en bonne santé. Ils ont failli m’enlever l’utérus et ont réussi à arrêter l’hémorragie. J’ai été transfusée et je n’ai pu voir ma fille que le lendemain. Mais on préfère que cela nous arrive à nous qu’à eux car dès la seconde où l’on devient maman plus rien ne compte à part leur santé. Je n’ai pas réussi à avoir un lien avec ma fille et cela a duré 4 mois… Cause à tout ça… Je l’ai très mal vécu, on culpabilise de ne pas être heureuse etc… Donc je ne peux même pas imaginer ce que tu as du ressentir pour la santé de votre petit Mathis… Tu as déjà pu avoir un lien avec lui ce qui n’est pas chose facile en étant cesarisée et en plus avec un enfant qui vous ait arraché… Je vous souhaite plein de belles choses et de beaux moments. J’ai accouché de mon garçon 2 jours après toi par césarienne (cette fois programmée), je l’apprehendais beaucoup en plus avec le confinement j’ai accouché seule avec sejour en mater seule (ma fille et le papa n’ont pu le voir qu’à notre sortie). Je remercie le ciel que tout se soit bien passé cette fois et j’ai même pu sortir précocement de l’hôpital. Donc chaque accouchement et grossesse sont différents
Coucou Coralie,
Je viens de lire ton article et ça me touche beaucoup. J’ai 20 ans et ma maman avait également 20 ans quand elle m’a eu. Ça s’est pas bien passé du tout, je ne sais pas tout mais elle a eu plusieurs choses, dont ce truc qui s’appelle toxémie gravidique dont le seul remède est l’accouchement, du coup, ils lui ont fait une césarienne en anesthésie générale alors que j’étais dans son ventre depuis moins de 7 mois … on est restées deux mois à l’hôpital (jusque à la date du terme), je ne faisais même pas un kilo à la naissance et j’étais aussi branchée de partout … bref, ce que je veux te dire, c’est que j’ai la chance d’être en excellente santé mis à part quelques pb d’audition plus jeune. Et du coup, je t’inquiètes pas pour ton Loulou , parfois la vie est bien surprenante mais je crois que ton Loulou est aussi un petit miracle et qu’il se portera très bien. C’est bien parti, il n’y a pas de raison que ça change. Je t’envoie plein de courage et de bisous 🙂
Tu as bien fait d’écrire, je pense que ça permet de mettre des mots sur une émotion indescriptible. J’ai moi même eu un accouchement (par voie basse) qui m’a complètement traumatisé.
Plus qu’une chose à faire maintenant, laisser le temps panser vos blessures et profiter à fond tous les 3 ❤️
Quel courage. J’ai souffert pour toi pendant ce récit. Je ne sais pas comment j’aurais réagi à ta place. Profitez bien tous les 3. C’est le plus merveilleux qui vous attend.
C’est avec beaucoup de poussières dans les yeux que je t’écris ce commentaire. Je n’ai pas ta plume mais je t’écris avec mon cœur. Un commentaire de soutien. Je peux imaginer le soulagement quand vous avez eu la cause de ses convulsions. J’ai vécu cela quand mon bébé a fait des extra systole… Un problème de rythme cardiaque et en fait c’était aussi le meilleur diag qu’on pouvait avoir. Le cardiologue pédiatre m’a aussi dit que ce bébé allait très bien et qu’on ne pourrait pas se douter ce qui se passait à l’interieur. Moi je pleurais comme une madeleine des hormones de soulagement de tout. Bref il a 10 mois et se développe très bien. Je suis sûre que tout ira pour le mieux pour Mathis et finalement être surveillé c’est aussi une chance d’avoir ces précautions. Merci pour ce témoignage car un accouchement malheureusement c’est aussi bcp d’imprévus, de complications et des équipes médicales au top…. Profite bien de ton bébé c’est lui qui te fera passer le cap d’accepter cet épisode traumatisant auquel personne n’est préparé.
ça me rappelle tellement les multiples douleurs de ma femme en portant et en accouchant de mes 5 gosses… c’est vrai que les femmes, moins que les hommes, ont cette tendance naturelle à l’oubli des douleurs antérieures… quel bonheur tout de même !
Quel article pleins d’émotions ! J’en ai eu les larmes aux yeux… Je vous souhaite d’être les plus heureux maintenant que cette dure épreuve est passée ❤️
Tellement d’emotions dans votre récit, c’est magnifiquement écrit… J’en pleure encore…Merci pour cette transparence. All the best for you and your family. Cheers
Ton récit est vraiment touchant !
Ce que tu as vécu est horrible… J’ai vécu le contraire de ton expérience. J’ai eu une grossesse assez difficile avec un gros diabète gestationnel et un déclenchement. En revanche, mon accouchement était magnifique après la pose de la péridurale après 32h de contraction…
Je te souhaite tout le bonheur du monde avec ton petit (grand ) Mathis.
Quel récit ! Comme je sais qu’il est libérateur de poser des mots sur ces maux… J’ai eu la chance d’avoir un bel accouchement, nous avons eu 24h ensemble. 24h de naïveté et de bonheur intense avant que mon tout-petit soit pris en charge pour une détresse respiratoire… Il ne l’avait pas vu plus tôt, je ne l’ai pas vu… Comme je m’en veux de ne pas avoir vu. Mais avant de sombrer dans ce monde terrible de la néonatalogie, on a eu cette parenthèse improbable. Puis la neonat’ et quelques jours plus tard, la descente en réanimation… Mon fils a maintenant 16 mois. J’accepte enfin tout ça mais j’ai toujours autant besoin d’en parler, de le verbaliser… J’ai toujours une petite pointe de jalousie devant les jolis récits, pourquoi nous ? Alors écris tant que tu en as besoin Jolie Coralie, exprime, met des mots sur tout ça. C’est la seule thérapie pour accepter l’inacceptable. Plein de bonheur à votre magnifique famille ♡
Merci de nous donner ton vécu. On a besoin de lire des témoignages qui racontent un peu notre histoire.
Moi aussi j’ai eu une césarienne, mais je ne me souviens pas de la sortie de ma fille… Je pense être tombée dans les pommes… Je me souviens des tremblements, du début de l’ouverture du ventre et une fois que ma fille était dans la couveuse on m’a prévenu « madame, votre fille est là, madame ! » mon conjoint n’étant pas avec moi, il a dû rester dans le couloir, je ne sais absolument pas ce qu’il s’est passé. Est-ce qu’elle a pleuré, est-ce qu’elle est sortie facilement ?! Aucune idée…
Heureusement pour nous, les souffrances de l’accouchement n’ont eu aucun impact sur ma fille. Moi j’en garde une cicatrice déjà toute fine après 13 mois.
Prenez soin de vous
Quel accouchement!
Je suis infirmière et après une formation de 2 ans en hypnose je souhaite m’installer prochainement pour un accompagnement à la périnatalité. Ton témoignage me montre encore une fois l’importance de pouvoir revenir sur son accouchement, de pouvoir mettre des mots sur cet événement qui peut malheureusement parfois être traumatique. Les mères mais aussi les pères ont le droit de l’avoir mal vécu et devraient avoir la possibilité d’être aider!
Pleins de bonheur pour cette nouvelle vie!
J’ai les larmes aux yeux en lisant ton récit. C’est tellement dur. J’ai revécu l’accouchement de ma fille en 2018, accouchement par voie basse mais problème détecté à la naissance. Même schéma que le tien, transfert en urgence dans un hôpital compétent, la nuit seule dans ma chambre, mon ventre vide, l’inquiétude mais les larmes qui ne sont pas venues tout de suite. Et puis la néonat, une opération, 10 jours d’hospitalisation et de bip bip incessants. Mais aujourd’hui tout va bien, elle pète la forme. Je ne vais pas te cacher que se remettre d’une telle naissance est long, en tout cas moi j’ai encore les larmes en y repensant. Mais le principal est que tout aille bien pour nos bouts de choux. Ce sont des sources d’amour infinies!! Profites-en à fond ! Et puis le 22 mars est une très belle date, c’est la mienne aussi 🙂 Prenez soin de vous 🙂
J’en ai le souffle coupé. Quelle histoire mais quelle victoire aussi ! La vie , l’amour ! Mathis
Quelle douloureuse épreuve en tant que parents. Lorsque j’ai vu ton post insta avec l’annonce de l’AVC de Mathis je n’ai pas pu retenir quelques larmes, à force de te suivre, j’avais hâte que tu accouche presque comme si on étaient copines.. et quelle tristesse de voir dans quelles conditions ça c’est passé. Pour ma part après une grossesse catastrophique cette journée à été la pire de ma vie également, moi et mon fils avons failli perdre la vie puis j’ai fait une hémorragie importante 10 jours après la césarienne, j’ai cru que ça n’en finirait jamais, mais aujourd’hui 17 mois après tout va bien. J’arrive même a trouver que dans la pire journée de ma vie j’ai vécu le plus belle instant de celle-ci (croiser le regard de mon fils pour la 1ere fois) Je croise très fort les doigts pour que Mathis ne développe pas de séquelles plus tard et pour que la vie soit douce avec lui.
C’est très émouvant de lire un tel périple, et j’avoue que cela m’a tiré quelques larmes… Je n’ose imaginer toutes ces émotions violentes qui ont dû vous transpercer… En espérant que le pire est derrière vous et que tout le meilleur reste à venir ! <3
Tres émouvant et quelle force pour le papa et toi Coralie. Bien sûr pas le choix mais je suis tout de même admirative, tu t’es montrée toujours souriante sur Instagram, c’est remarquable. Encore toutes mes félicitations et belle vie petit Mathis ♥️
Bonsoir moi qui est auxiliaire de puericulture en grossesses a hauts risques et salles de naissances, je trouve que cette article est vraiment bien ecrit,. Beaucoup de mamans vivent votre vecus mais ont des difficultés a l expliquer, a en parler, bravo !
Coucou Coralie !
Lire ton article m’a beaucoup émue… Tes mots pour parler de la césarienne sont très forts, tu nous fais l’imaginer vraiment…
L’essentiel c’est que Mathis soit en bonne santé aujourd’hui. Mais même si je ne suis pas médecin, je suis quand même scotché qu’ils t’aient « déclenché » l’accouchement pour limiter les impacts sur Mathis alors qu’au final ça t’a provoqué des contractions plus fortes pendant près de 10h… Quand on sait que les déclenchements ralentissent souvent le rythme. Bref, je suis vraiment triste pour toi que tu aies eu à vivre ça. C’est tellement violent.
J’aurais envie de te serrer dans mes bras pour te réconforter.
Mais tu es tellement forte, bravo, je suis admirative !
Belle soirée.
Coucou,
Ce que tu racontes là me rappelle mon premier accouchement… il y a 17 ans déjà ! Je ne peux que comprendre ton désarroi et quelle violence… Je n’étais pas prête et ne m’attendais pas à ça. Pour la sage-femme, les accouchements, c’était waouh ! Moi, ça a été tout sauf waouh : une pre-eclampsie, un accouchement provoqué en urgence, une césarienne en urgence car le coeur de bébé s’arrête et pour finir un bébé hospitalisé loin de moi
Tout ça pour dire que je comprends et ai mis longtemps à m’en remettre. Alors, oui, il faut en parler car c’est aussi ça accoucher et c’est aussi ça devenir mère. Profite de chaque instant, cela passe si vite !
Merci Coralie pour cet article qui me replonge seconde après seconde dans la journée vécue il y a 10 ans maintenant pour l’accouchement de mon petit garçon : mot pour mot, j’ai vécu la même chose (déclenchement, pas de travail sur le col, césarienne en urgence mais bébé trop descendu dans le bassin, gynécologue qui hurle au bloc : j’y arrive pas, j’y arrive pas ! Je ne vais pas réussir à le sortir car tête tournée dans le mauvais sens et moi immobile qui pleure toutes les larmes de mon corps car je crois avoir perdu mon bébé avant même de le voir), ça a été très traumatisant mais heureusement la suite est magnifique et que du bonheur ✨✨✨ prends soin de toi, de vous, parles en aussi souvent que tu en ressens le besoin car ce n’est qu’en extériorisant que l’on surmonté ce souvenir douloureux,
Bonne soirée
Je n’ai pas les mots…j’ai pleurer tout le long, comme si j’etait à tes côtés.
Je ne peux imaginer ton traumatisme, mais je te félicite pour ta douceur, ta résilience et ton travail pour « accepter » cette naissance.
Chaque épreuve est une force.
Prenez soin de vous, savourez.
L’amour triomphe toujours aussi.
Je vous souhaite de tout cœur que tout aille pour le mieux .
C’est violent ce que tu as vécu, que vous avez vécu. Le temps et le bonheur que vous vivez avec Mathis adoucira ces moments difficiles et guérira cette blessure je l’espère, mais il ne faut pas la sous estime et tu fais bien de l’exprimer. Je vous souhaite de profiter pleinement de votre bonheur avec lui .
Très joli texte criant de vérité et de douleurs physiques mais aussi psychiques un accouchement comme ça, évidemment que ça laisse ds traces. Belle vie à vous 3….Mathis est un petit guerrier <3
Créer et donner la vie est déjà déboussolant quand tout se passe bien mais dans les circonstances dans lesquels vous l’avez vécu , c’est impossible de ne pas se retrouver désemparés encore quelques semaines après lorsque tout semble enfin aller pour le mieux.
Le temps vous aidera à cicatriser petit à petit même si cette naissance te marquera à vie comme toute maman, quelles que soient les circonstances. Ça fera partie de toi, Mathis et Mathieu ! C’est une part de votre histoire et de votre combat pour aimer encore plus la vie ensemble !
L’amour et les mots sauront être les meilleurs remèdes pour retrouver une forme d’apaisement intérieur. Je souhaite une belle vie à Mathis et beaucoup de bonheur à vivre tous les 3 et avec vos proches lorsqu’on pourra enfin se retrouver !
Ce contexte n’a pas été facile, non plus, pour les jeunes parents , qui n’ont pas pu vivre une naissance dans des circonstances habituelles. Même vous avez pu bénéficier de conditions peut-être plus assouplies, ça s’ajoute à tout à ça.
Mais ça fait de toi, de vous, une wonder family ! Profitez de l’înstant présent aux côtés de Mathis, c’est le plus beau cadeau de la vie !
J’en profites pour te remercier pour ta spontanéité qui fait qu’on ne cesse d’aimer celle que tu es à travers le prisme d’Instagram et du blog. Cela fait 2 ans que je suis vos aventures, je ne rate aucune de tes stories quotidiennes car elles sont comme une bouffée d’air dans notre quotidien, même quand c’est pour partager des petites joies ou des grandes peines. Je sais que tu continueras à rester toi-même
et je t’en remercie !
Plein de bonne santé ondes pour tous les 3 !
Les larmes en te lisant, de tristesse de colère et de joie… tout ce que tu as traversé avec eux, je suis vraiment contente que tu partages ton histoire, on a besoin d’entendre, de savoir…
je me reconnais tellement dans ton parcours…..sauf que sur moi la péridurale n’a pas pris, donc douleurs inimaginables….et que mon bébé s’est battu pendant 6 jours mais n’a finalement pas survécu…
tu as raison d’en parler, moi je n’ai pas pu le faire, et 10 ans après, la douleur est toujours intacte….
Très émue de lire tes mots. Vous avez été très courageux… Je partage une partie de ton histoire, j’ai vécu aussi une césarienne en urgence et ce sentiment de ne plus rien contrôler, après une grossesse épanouie. On est pas préparé à cette peur qui nous glace le sang et cette impression de ne plus être maître de son propre corps…
Les petits cœurs de nos héros sont fragiles à la naissance et nous devons dès leurs arrivées faire preuve d’une grande force. C’est aussi ça devenir maman… Le plus beau et dur rôle d’une vie ❤️
Ici Marceau a 2 mois et est en bonne santé. Malgré cet accouchement traumatisant, l’idée d’une avoir un 2eme n’est pas exclus. Le cerveau est bien fait apparemment !
Un grand bravo d’avoir mis des mots sur tes maux et plein de bonheur avec ta famille.
Bérénice / Blondiecook
C’est bien normal que tu aies pris un peu de recul avant de pouvoir mettre des mots sur cet instant si magique et parfois si terrifiant ! Que du bonheur auprès du petit Mathis, un petit guerrier !!!
Quelle épreuve ! Mais comme je peux te comprendre . J’ai accouché en 2018 à 6 mois , on a du déclencher accouchement car notre fille allait mal , notre fille Soane qui n’est malheureusement plus parmi nous . Un an après j’accouche de ma seconde fille Apolline , mon corps fait tout le travail , je suis ouverte à 9 mais bébé est bloqué , césarienne d’urgence , un vrai traumatisme pour moi , que tu a très bien décrit , on sent tout sans la douleur , horrible … j’en ai beaucoup pleurer , aujourd’hui ma fille va bientôt avoir un an , et j’appréhende toujours une autre grossesse ; même si je pense avoir passée le cap du traumatisme . Tu y arrivera c’est certain . Je vous souhaite plein de bonheur
Salut Coralie
J’ai accouché aussi d’une petite fille le 21 mars dernier. Cela s’est mieux passé que toi et ton post m’a fait couler les larmes. J’espère que tu te remettras de cet accouchement traumatisant, n’hésite pas à te faire aider par des professionnels. Je te souhaite le meilleur et que votre petit amour grandisse sans séquelle. Love
Ton article est aussi dur que beau ! Bon courage pour la suite 🙂
Quel article, j’ai des frissons. Courage, tu es vraiment forte d’écrire ces mots, je vous souhaite plein de bonheur !
Quelle épreuve
Vraiment heureuse pour vous que tout rentre dans l ordre et que vous puissiez être suivis par des spécialistes.
Ton bébé est adorable, vous êtes une très belle famille
J’ai les larmes aux yeux à la lecture de ton article et cette magnifique photo de vous 2. Je viens d’accoucher il y a tout juste 2 semaines, et je n’imagine pas l’angoisse dans laquelle tu as pu te trouver. Quel guerrier ce Mathis, vraiment Heureuse pour vous que tout soit rentré dans l’ordre
Ma jolie, j’ai eu besoin de faire une pause Instagram depuis début Mars alors me voilà enfin sur ton blog pour te lire.
Je t’avais écris un petit mot sur facebook mais mon message est resté dans les SPAMs, alors je viens par ici pour souhaiter la bienvenue à Mathis.
Piouf tellement d’émotions, et heureusement tout va pour le mieux, j’espère que vous profitez bien de vos moments à 3 avant que Mathis rencontre la famille, vous devez avoir hâte
Plein de Tendre Bisous
est-ce qu’on peut être heureux sans douleur ? en tout cas, ton récit de ton parcours témoigne que même dans des moments de souffrance intense, la vision positive de l’issue te donne la force de continuer… et avec ce bout de chou qui vient dans ta vie, tu ne peux que te dire que ça valait ce petit passage infernal
Bonjour Coralie,
Quel bel article tu as encore écris.. J’avoue avoir dû retenir mes larmes, cette épreuve que vous avez dû traverser mais en même temps cette joie immense de devenir parents.
La vie réserve des surprises belles comme mauvaises.. le pire est derrière vous, savourez maintenant chaque moments passés avec votre petit Mathis.
Je continuerai bien évidemment à suivre vos aventures sur les réseaux !
Ton article est si touchant… Je suis heureuse pour vous que tout se passe bien maintenant, les rêves d’aujourd’hui chasseront les cauchemars d’hier !
Bonsoir Coralie,
Je prends enfin le temps de lire ton article, je te suis sur Instagram depuis quasiment 2 ans maintenant. J’ai un bébé de 17 mois et je suis très contente que tu partages ton début de maternité avec honnêteté et transparence. Merci à toi.
Pour ma part j’ai eu un traumatisme à la naissance de mon fils (bien moins important et pas dans le même registre que le tien) mais j’ai constaté qu’il s’est diminué au bout d’un an et par étape.
Je suis d’accord lorsque tu parles d’amnésie du corps involontaire et pour ma part d’amnésie de l’état psychologique aussi, pour que l’on désire un nouvel enfant. Quand je te lis j’essaie de me rappeler et c’est vrai que j’oublie les sensations, je dois me concentrer pour chercher dans ma mémoire comment j’étais. Et pourtant je me souviens encore être persuadée de ne jamais oublier les moments durs de la fin de la grossesse et du début de la maternité. C’est assez incroyable.
J’étais persuadée aussi que mon bébé arriverait fin octobre et il est arrivé mi-novembre ! Et encore c’est parce que j’ai accéléré le travail. Je n’en pouvais plus d’attendre, en plus j’avais des appels tous les jours d’une personne de mon entourage pour me demander où j’en étais ! C’était assez stressant.
Waw…. Ton histoire est poignante. Un mélange de bonheur de rencontrer son enfant, de douleur physique, psychologique, d’espoir et d’amour. J’en ai les larmes aux yeux. Vous avez tous les 3 étés tellement courageux…. Votre petit Mathis est très fort.
Je trouve que l’accouchement d’un premier bébé, est un épisode de la vie particulier car c’est à ce moment-là que l’on se rend compte qu’on est dans l’inconnu et qu’on ne contrôle rien. Déjà enceinte on ne contrôle pas grand-chose. Un être vivant se créer en nous, sans qu’on contrôle les actions des cellules pour le former, puis l’accouchement qui ne se passe jamais comme on l’a imaginé et enfin être parent et responsable d’un enfant qui va devenir indépendant… Un sacré lâché prise est nécessaire.
C’est bien que tu es pu aller dans l’unité Kangourou avec lui. C’est important d’être avec son bébé. Ça doit être tellement difficile pour les mères qui rentrent sans leur enfant.
J’ai trouvé mes premiers jours de maman durs, mais alors quand je lis ton histoire, JE TE DIS UN ENORME BRAVO POUR TON COURAGE.
Comment va ta cicatrice, est-elle toujours douloureuse ?
J’espère que tu te sens mieux physiquement en tout cas.
Profitez à fond de vos moments de bonheur, réunis en famille.
Jeanne du Blog L’essentiel des Parents
Félicitations pour le bébé ! Merci et bravo aussi pour ce grand témoignage qui confirme la règle pour les femmes : « l’accouchement » est toujours douloureux avant, pendant et parfois même après. Mais vécu dans l’amour, il n’y a rien de plus jouissif !
Waouh, ton article est superbe !! Bravo !
Tu es déjà une super maman !!
Que du bonheur dans cette nouvelle vie !!
Tu décris exactement la césarienne à laquelle j’ai assisté durant mon stage en maternité. D’ailleurs les médecins avaient libéré la place à l’arrière pour si je faisais un malaise. Depuis que j’ai vu une césarienne sur une femme, je redoute d’en avoir une à mon tour. J’avais trouvé ça d’une violence inouïe. En rentrant, j’avais dis à mon chéri que je ne voulais pas de césarienne (sauf bien sûr si mon bébé va vraiment mal), ni d’accouchement classique. La néonatalogie est loin d’être un milieu idéal pour rencontrer son bébé, la famille n’est pas autorisée (à part maman et papa), y’a des fils partout, plusieurs bébés par chambre, tout est aseptisé, réglé, branché, silencieux et les couveuses sont loin d’être avenantes. Je me rappelle la première fois que j’ai pris un bébé de néonatalogie dans mes mains, il faisait la taille de mes deux mains réunies. Quand j’ai du soulever son bras, j’ai demandé à la sage-femme si j’allais pas le casser. Elle a rit, elle avait l’habitude. Je n’ai jamais été dans les unités kangourou durant mes stages, simplement car ils essayent de faire en sorte qu’il y ai le moins de personnel médical possible pour que maman et bébé se reconnectent entre eux. Je trouve ça bouleversant d’avoir le point de vue « de l’autre côté ».
J’ai connu ça, le troisième trimestre où tout se bascule. On a du mal à s’adapter à notre morphologie, il nous faut nous préparer à la naissance, notamment les douleurs qui vont avec. Mais après, on oublie facilement lorsqu’on regarde le petit bout de chou.