Depuis maintenant plus de deux ans, j’ai cette chance inouïe de vivre de ma passion. Je crois que je ne l’aurais jamais imaginé… En juin 2016, j’ai en effet osé me lancer pour me prouver à moi-même que j’en étais capable, que l’entreprenariat était à ma portée, que vivre d’un métier qui surprend encore tous les jours était possible !
Et si j’ai osé me lancer, et si je me suis donnée corps et âme sur ce projet qu’est « Elles en parlent », c’est grâce à vous, grâce à votre soutien, grâce à vos messages remplis d’amour chaque jour. Vous m’avez prouvé que j’en étais capable. Comme moi, des milliers de femmes ont des projets plein la tête mais n’osent pas se lancer. C’est prouvé, une femme se lancera moins qu’un homme, en grande partie car elle manque de confiance en elle ; et je trouve ça tellement dommage. Moi je vous ai eu vous pour me soutenir, mais toutes ces femmes, qui elles ont ? Leurs proches ? Ce n’est malheureusement pas toujours suffisant. Alors quand Contrex m’a parlé de son projet « Les Elles by Contrex », cela m’a de suite parlé. Depuis un an, à travers ce projet, Contrex accompagne les femmes dans leurs projets en leur donnant les meilleurs outils pour les réaliser. Ils contribuent au financement via la plateforme de crowdfunding Ulule et à tester leurs idées avec des ateliers de coachings Willa Possible. La mission de Contrex est simple : aider les femmes à passer de l’idée à l’action en étant ses personnes qui les aideront à croire en elles, comme vous l’avez fait avec moi. Et pourquoi je vous parle de tout ça ? Tout simplement parce que Contrex m’a proposé de les aider à parler de ce projet en étant comme une ambassadrice de ce dernier. Du haut de mes deux ans d’entreprenariat, je suis très fière d’avoir été choisie pour relayer un projet qui a beaucoup de sens pour moi et tout au long de l’année, je vais être amenée à prendre la parole sur ce sujet à plusieurs reprises. Je vais rencontrer des femmes qui me parleront de leur projet, les soutenir en leur partageant mon expérience, vous partager ceux qui me toucheront le plus et, si ça vous intéresse, en accompagner certaines parmi vous qui ont peut-être des idées de folie mais ni les fonds ni le courage de se lancer. Vous pouvez dés à présent vous inscrire par ici pour proposer votre projet ou vous inscrire à une session de coaching mais on sera amené à en reparler par ici et sur les réseaux. Merci Contrex pour la confiance que vous m’accordez et hâte de voir tous les projets qui vont être présentés tout au long de l’année.
En attendant, pour illustrer au mieux ma vision de l’entreprendrait et coller au mieux au projet « Les Elles by Contrex », j’aimerai profiter de cet article pour vous raconter un peu mon histoire avec l’entreprenariat. Parce que comme beaucoup d’entre vous je pense, je n’aurais jamais imaginé devenir mon propre patron un jour ; j’en ai toujours rêvé dans un coin de ma tête et plus mes années de « boulot classique » passaient, plus je me disais que ça serait tout de même chouette. Mais il y avait bien trop de « mais » justement qui m’empêchaient de passer du rêve à la réalité. Le plus gros « mais » étant bien évidemment les finances, mais comment pourrais-je aussi bien gagner ma vie ? J’avais un très bon job, j’ai fait de bonnes études, j’avais un bon salaire, un 13ème mois, un intéressement et des congés payés. Comment me créer les mêmes avantages toute seule ? Pour moi, c’était complètement impossible. J’ai donc fait avancer mon petit projet de blog comme ça, à côté de mon boulot ; sans penser qu’un jour je pourrais quitter ce boulot. J’ai lancé « Les Jolies Choses » il y a déjà 3 ans, ma petite boutique en ligne qui suit son petit bonhomme de chemin depuis (elle fermera sûrement bientôt ses portes car j’ai d’autres projets en tête et je crois avoir fait le tour de ce projet). Doucement, en parallèle de mon boulot, j’avais donc créé deux bébés entreprises : une liée à ce blog et les réseaux qui l’accompagnent et une autre basée sur un site de vente en ligne. Cet e-shop a été, je crois encore plus qu’Elles en parlent, l’une de mes plus grandes victoires. J’ai créé le site presque seule (coucou Ombeline), j’ai fait créé mes bijoux, j’ai géré les envois, les retours, les SAV… Ce fut une très belle histoire qui m’a coûté de ne plus avoir de vie pendant quelques temps mais quelle fierté de voir mes bijoux à vos poignets. C’était concret !
Puis, le blog grandissait… Il a donc fallu prendre une décision et Mathieu m’a beaucoup aidée à la prendre. Il a cru en moi comme vous avez pu croire en moi et en juin 2016, j’ai arrêté mon job pour ne faire plus que Les Jolies Choses et Elles en parlent. Depuis, tout n’est pas rose tous les jours, il faut se battre pour faire reconnaître mon métier et mon statut et la sécurité financière que j’avais avant me manque parfois mais je ne regrette pas une seule seconde d’avoir changé de vie et d’avoir osé croire en mes rêves. Vivre de sa passion est un défi permanent mais les récompenses sont si nombreuses…
Avoir se sentiment d’avoir bâti une entreprise de ses propres mains, la faire tourner, la faire évoluer. Se remettre en question chaque jour, imaginer l’avenir, vous imaginer en faire partie et se demander comment continuer à vous intéresser sans vous lasser. Vous lire pour reprendre des forces les jours sans et grâce à vous, tout simplement croire en soi. C’est encore un défi permanent pour moi, je suis bien trop souvent victime du syndrome de l’imposteur en me demandant si je ne me suis pas juste retrouvée là au bon moment ; si ce n’est pas juste un coup de chance. Puis je repense aux nuits blanches, au temps passé à créer, au temps passé à penser à vous en me demandant comment je pourrais vous aider, rendre votre vie plus douce avec de jolies photos ; vous aider à comprendre vos sentiments en me dévoilant sur les miens dans mes articles « Humeurs ». Je relis mes propres mots pour me rappeler d’où je viens, cet article « J’aide la chance » qui est l’un de mes préférés depuis le début de ce blog me rappelle cette conversation avec mon collègue (Walter, si tu passes par là, encore merci). Une conversation d’un jour où, comme souvent, j’avais presque honte de vivre autant d’aventures complètement folles, le blog m’amenait en Norvège et une partie de moi ne se sentait clairement pas méritante. Il m’a regardée et m’a dit droit dans les yeux, « Ne dis pas j’ai de la chance, mais plutôt j’aide la chance ». Cette phrase est restée en moi depuis bientôt 3 ans et je me force à me la redire dès qu’un épisode magique de plus se rajoute à ma vie. Tout n’arrive jamais par hasard, je suis fière de voir ma petite SARL toujours debout en fin ou presque de deuxième année et j’espère qu’à travers« Les Elles by Contrex », d’autres femmes vivront ce rêve prendre vie !
Petit rappel de mon parcours suite à toutes vos question chaque jour
Mon parcours scolaire et premières expériences pro
A la question « Tu veux faire quoi quand tu seras grande ? », j’ai eu des tas de réponses différentes… Maîtresse d’école comme beaucoup, j’ai tout de même poussé le truc loin en passant mon stage de troisième dans une école maternelle. Pas tellement de révélation professionnelle à la fin de celui-ci… Ma vie privée m’a ensuite amenée à fréquenter des juges pour enfant et ce métier m’a passionnée jusqu’à rêver de l’école de la magistrature bordelaise… Mais j’ai vite réalisé que psychologiquement, je n’étais pas assez forte pour ce métier et qu’intellectuellement, j’avais sûrement pas le niveau non plus. Comme j’ai toujours été curieuse et que j’ai toujours aimé aider mes copines à l’école et transmettre des connaissances, la maîtresse est revenue en moi et c’est plus précisément avec une envie de devenir professeur d’économie que je me suis dirigée vers une Licence Sciences de Gestion après mon bac ES. Échec cuisant, le système fac ne me convenait pas du tout et j’ai tout arrêté à la fin du premier semestre. Je me retrouve à 18 ans sans aucune idée de ce que je vais faire de ma vie… Je vous avoue que j’étais un peu au plus mal. Je cherche du boulot pour passer le temps, je fuis Paris parce que ma mère n’en peut plus de moi et c’est en banlieue lyonnaise que j’en trouve et que je deviens vendeuse dans un magasin revendeur de piscines et produits piscine. Six mois au SMIC à découvrir le commerce, je me dis que c’est plutôt sympa le commerce et j’adore ce contact avec les clients. Je me dirige donc en DUT Techniques de Commercialisation mais choisis de le faire en apprentissage car après 6 mois de salaire, hors de question de ne plus rien avoir. Je remonte sur Paris car Lyon ne veut pas de moi et je trouve du boulot encore dans le secteur de la piscine. C’est là que je rencontre l’un des hommes les plus inspirants de ma vie ! Il a 50 ans, il était ingénieur très bien placé dans une très grande boîte avec un très gros salaire et il plaque tout pour monter sa franchise. Il me fait vite une confiance aveugle et je gère pendant deux ans presque en autonomie cette boutique dans laquelle je me sens si bien. Deux années très enrichissantes où je découvre parfaitement le marché du travail et où je découvre le marketing et la communication. Je m’amuse à en faire pour la boutique et vise « plus haut » pour l’année suivante : un poste dans le secteur dans « une grande entreprise ».
Je fais ensuite une licence de Gestion (la L3 que j’avais commencé trois ans avant) en apprentissage toujours + préparation aux concours d’école de commerce. Parce que je sais qu’une grande école me facilitera les choses. J’obtiens ce poste tant rêvé de chargée de marketing et communication en apprentissage dans une grande boîte comme je voulais, dans une belle tour à La Défense, vu sur la Grande Arche. J’avais 21 ans et la sensation d’être lancée sur ma voie. Je serais responsable marketing ou communication, j’aurais un beau salaire, je passerais ma vie en tailleur… C’est ce qui me faisait rêver et qui me faisait passer des soirées au bureau. Sans compter les heures de cours et les 9h 19h30 à 2h de la maison… Je n’ai pas eu de vie pendant mon année de licence, ce qui m’a permis d’obtenir l’école que je voulais (ou presque). En effet, c’est là que ça se complique… Comme toute jeune fille qui se respecte, je voulais un beau poste ok, mais pas dans n’importe quel secteur… Je venais de passer une année en banque et c’est plutôt dans le textile ou la grande distribution que je souhaitais me diriger. Parce que pour faire du bon market, c’est quand même plus simple d’avoir une affinité produit et la mode et moi, ça a toujours collé (enfin, ça colle depuis quelques années). Je tente l’ESC Lille et trouve un poste dans le secteur textile et dans le web : mes deux passions du moment : la perfection. Sauf qu’à cause d’une note cata en anglais, je loupe le campus de Lille et je loupe donc l’entreprise lilloise… Je me rabats donc sur l’école qui suivait sur ma liste de voeux : l’ESC Montpellier. Très chouette cadre pour ses études mais très peu de chance de trouver un job dans les secteurs de mes rêves…. Tant pis, je serai Chargée de Communication dans le secteur des assurances. Après la banque, je serai bien dépaysée. Deux années extraordinaires où j’ai appris à aimer la vie. Ça paraît bête mais je me suis clairement révélée à Montpellier et j’ai laissé de côté la Coralie plutôt sombre, très introvertie, très peu sûre d’elle et très Calimero (bon, elle ressort encore quelques fois mais dans l’ensemble moins qu’avant). J’ai rencontré des gens extraordinaires tant à l’école qu’au boulot qui m’ont aidée à croire en moi… Qui m’ont aidée à aimer la vie et à profiter de chaque instant. J’étais heureuse, passionnée, motivée et j’avais envie de mettre toute cette bonne énergie au service de quelque chose de chouette.
Pour m’occuper et pour avoir un terrain où mettre en œuvre et prouver mes passions pour la mode, la photo et l’écriture, je créé Elles en parlent en mars 2012 depuis mon studio montpelliérain. Au début, très peu de look, je ne me suis d’ailleurs pas montrée avant 2013 mais des blabla sur différents sujets comme la génération Y ou la campagne de communication du MHSC (club de foot montpelliérain). J’y parle aussi un peu mode et découvertes shopping… Et pour Noël, on m’offre mon premier « bel appareil photo ». C’est avec lui et grâce à une certaine camarade de classe qui m’a poussée à le faire que je shoote « mon premier vrai look » en janvier 2013. Les photos sont clairement horribles mais je l’assume totalement car il faut bien commencer quelque part… Ensuite, je suis diplômée et de plus en plus envie de bosser dans le secteur de la mode, je postule à l’ENSAIT à Lille pour faire un Mastère Spécialisé dans la mode et devenir chef de produit. Prise dans l’école, je ne trouve malheureusement pas d’entreprise car le secteur de la mode ne veut clairement pas de moi… (deuxième échec de ma vie à Lille qui ne veut pas de moi non plus). Je ne vous raconte pas le nombre d’entretiens où j’y étais presque. Bref, je me retrouve à 24 ans, fraîchement diplômée de mon bac+5 obtenu totalement en apprentissage prête à affronter le marché du travail pleine de force, d’ambitions et de convictions !
Mon parcours professionnel
Bon, il avait déjà commencé depuis quelques temps car je cumulais déjà 5 ans et demi de jobs différents… Du commerce au marketing pour finir à la communication, je voulais rester dans ce milieu mais quitter le secteur banque assurance si possible. Je n’ai pas cherché du boulot tout de suite car je voulais profiter un peu après toutes ces années à bûcher… Je me suis donc mise un peu plus sur le blog, je suis partie en long voyage aux USA avec ma meilleure amie, j’ai profité de ma famille… C’est dans cette période que j’ai vu le blog grandir. J’avais du temps pour l’entretenir et je me confiais déjà beaucoup à vous. 4 mois de chômage acté, j’ai accéléré mes recherches. Mais après un an de chômage sur papier et des dizaines d’entretiens ratés, j’ai perdu mon enthousiasme des débuts… Moi qui voulais vivre à Lyon, je réalisais que c’était peut-être encore plus dur qu’à Paris alors je suis remontée à Paris. S’en suit une expérience ratée de quelques semaines et un gros coup à mon moral tant on m’a fait comprendre mon incompétence. J’enchaînais encore les entretiens ratés et je me confiais à ce sujet sur le blog avec cet article : Savoir « se vendre ». C’est mon premier article qui a je crois « fait le buzz » grâce à Hellocoton qui m’a mise en Une. A l’époque, on était 10k sur Instagram et vous étiez déjà ma lueur d’espoir. On échangeait de plus en plus, vous étiez de plus en plus nombreuses et ça me faisait du bien de vous lire. Le blog me permettait de garder le moral car j’avais l’impression d’arriver à faire quelque chose de bien quelque part… Puis, ENFIN, je trouve ce job tant attendu. Il ne sera pas chez Chanel ni chez La Redoute (oui, les deux boîtes qui m’ont fait le plus rêver, ne cherchez pas pourquoi). Il sera à la GMF et je retrouvais donc mon cher secteur des assurances mais je me suis fait une raison : mes expériences pro en apprentissage m’ont tracé mon avenir et m’ont placée dans une case de laquelle je n’ai déjà plus le droit de sortir… Mais tant pis, c’est un job et mes missions sont ultra chouettes alors peu importe le secteur !
Ensuite, tout est allé très vite… J’ai cherché un appart pour ENFIN quitté le cocon familial que j’avais retrouvé depuis deux ans. J’en ai trouvé un juste en face de mon boulot, ce qui m’a permis de ne pas perdre de temps dans les transports. C’est là que je suis tombée sur Luna par surprise et qu’elle devient mon petit chaton. Vous êtes très nombreuses à être arrivées à ce moment-là, moment où j’étais clairement épanouie car j’avais l’impression que tout me souriait enfin. L’appart, le boulot, le chaton, ma vie professionnelle était lancée et j’avais la plus belle des passions en parallèle : ce blog et vous pour me tirer vers le haut. Tout s’enchaîna très vite, les demandes de partenariats pleuvaient, les voyage presse aussi, mon compte Instagram grimpait en flèche, je montais ma petite marque Les Jolies Choses… Après une année précédente très difficile, tout me souriait et je me disais que j’avais enfin la vie dont je rêvais. Je ne pensais pas encore vivre de mon blog un jour car j’aimais trop cette double vie que j’avais de passer d’un échange sur les placements financiers à un blabla futile sur le blog. Je me posais parfois la question car le blog grimpait vite et j’encaissais mes premiers partenariats rémunérés mais je n’avais pas envie de me résumer à être « blogueuse » ou encore pire « influenceuse » (quel terme horrible). Ce n’était pas un métier assez valorisant pour moi et surtout pour mes parents, c’était hors de question. Alors je continuais à mêler les deux à la perfection en bossant sur le blog avant d’aller bosser le matin, entre midi et deux et en y passant toutes mes soirées. Je ne pouvais pas refuser toutes ces belles opportunités qui s’offraient à moi alors tant pis si j’étais fatiguée, tant pis si je n’avais plus de vie, mêler job et passion était ce qui me convenait le mieux. C’est ce que je pensais jusqu’à rencontrer l’amoureux. C’est fou mais cette rencontre a bousculé pas mal de mes perspectives. Il était celui que j’avais toujours attendu mais pour le garder, il fallait que je lui réserve du temps. Et du temps, cela faisait bien longtemps que je n’en avais plus pour autre chose que le blog ou le boulot. C’était il y a bientôt trois ans et nos échanges m’ont vite poussée à rêver d’un avenir à 100% sur le blog. Cela me paraissait complètement fou mais il avait été freelance pendant des années donc il me rassurait. Je lui disais que j’avais peur de me planter et surtout peur de vous perdre. Peur que vous ne vous reconnaissiez plus en moi car je ne serai plus « cette fille normale » qui a un « vrai boulot » et que vous suivez tous les matins dans l’ascenseur à la GMF. Il me disait que ça serait à moi de rester cette fille normale et que justement, j’aurais peut-être enfin une vie normale car j’aurais peut-être enfin du temps pour moi. J’ai vite réalisé que je n’avais de toutes façons plus le choix… Pour mon plus grand bonheur, le blog grandissait encore et il me donnait assez de revenus pour vivre. Sauf que je n’arrivais plus à être aussi impliquée au boulot. J’avais trop de choses en tête et j’étais épuisée… Rincée après tant de nuits blanches, tant de voyages presse enchaînés du boulot…. Il fallait faire un choix et c’est ce blog et vous que j’ai choisi.
A celui d’entrepreneuse !
Depuis deux ans et trois mois maintenant, j’ai troqué ma vie d’avant pour celle de blogueuse à temps plein et celle d’entrepreneuse. C’était loin d’être un projet de vie, je n’avais rien prévu de tout ça mais c’est finalement la meilleure chose qu’il ne me soit jamais arrivé. Depuis un an maintenant, Mathieu m’a même rejoint à temps plein dans l’aventure Elles en parlent et ce pour mon plus grand bonheur. Il faut croire en son destin et ne pas hésiter à foncer quand on sent qu’un rêve même insoupçonné semble accessible. Je n’ai pas rêvé de devenir blogueuse, j’ai rêvé de faire ce que j’aime et d’être épanouie. Et aujourd’hui, je fais ce que j’aime plus que tout. Moi qui ai toujours rêvé d’aider les autres, je le fais comme je peux, à ma façon, à travers des mots et des photos… Malgré les apparences, tout n’est pas toujours tout rose mais dans l’ensemble, c’est du bonheur à l’état pur ! Pouvoir pousser mes projets à bout. Développer ma créativité. Me surpasser pour ne pas vous décevoir. Me remettre en question. Apprendre plus chaque jour. Devoir faire face à une rude concurrence. Etre libre. On ne peut plus libre. Flipper chaque mois financièrement. Viser encore plus haut. Vous rencontrer. Me remettre encore et toujours en question. Garder les pieds sur Terre mais continuer à rêver de projets futurs…
Et me remercier d’avoir cru en mes rêves. Me remercier, remercier mon Mathieu, remercier tous ces proches qui me soutiennent depuis le début et vous remercier car c’est grâce à chacun et chacune d’entre vous et même grâce aux plus belles critiques que j’en suis là aujourd’hui ! Plus humaine que jamais. Plus vraie que jamais. Plus passionnée que jamais et plus que jamais animée par l’envie de vous faire rêver.
Et vous, une âme d’entrepreneur ?
Article réalisé dans le cadre d’un partenariat rémunéré avec Contrex.
17 Comments
C’est un article très riche et inspirant !
Et je découvre que tu as failli être dans mon école (ENSAIT) la même année que moi !
Oh c’est drôle ! Et alors tu as fait quoi après ? 🙂
J aimerais bien justement etre dans la rédaction web mais plus dans le côté parents/ famille mais je me sens perdu…. je ne sais pas vraiment comment me lancer etc. Bref c est un peu flou… mais merci à toi ! Tu fais partie de mes sources d inspirations ♡
Ton parcours est admirable ! J’aimerai beaucoup être entrepreneur mais je n’ai que des petites idées pour le moment. Mais bon étant seule ce n’est pas toujours évident d’aller vers ses projets. Bonne continuation
Ps: tes photos sont superbes
Article très intéressant ! C’est super de voir ton évolution professionnelle jusqu’à aujourd’hui. Ça donne envie de se lancer aussi… 🙂
Article très inspirant ! Je te suis depuis quelques années maintenant, à l’époque ou tu travaillais encore dans les assurances. C’est vraiment super pour toi tout ce que tu a réussi à créer de tes propres mains ! Ça donne des idées (enfin, elles étaient déjà là avant les idées mais…) mais il est compliqué de se lancer lorsqu’on a un métier plus « traditionnel », mais pas impossible non plus puisque tu l’a fais ! 🙂
Ton parcours est impressionnant ,quel courage.
Être entrepreneur est mon rêve depuis toujours, mais je me freine car j’ai peur de me planter ou de faire les mauvais choix, quitter mon cdi et les avantages qui vont avec…
Je travaille à la poste et parfois j’en peux plus !
Vraiment top cet article, merci à toi Coralie ! J’ai achevé mes 2 années de Master en marketing du Luxe en juillet dernier à peine et je me retrouve assez dans ton expérience à cette même époque Sortie d’école, diplômée, motivée et pleine d’envie, bonjour au marché du travail (Parisien pour moi) qui est beaucoup moins enthousiasmant.
C’est alors que je décide je faire quelque chose qui me plaît (oui à présent et après bien avoir travaillé on a enfin le droit de choisir ) : voyager, explorer et découvrir ce qui se cache loin de la grise mine des gens du métro. Départ en janvier pour l’Asie, un billet aller mais aucun retour pour le moment. Profession nellement, je choisis d’être à mon compte à tant que Digital Nomad (le concept à l’air cool ). Ensuite ? Eh bin on verra bien tient donc mais une chose est sûre j’adore déjà beaucoup trop cette liberté qu’offre l’entrepreunariat
Bon désolée pour ce petit roman mais à toutes celles qui lieront mon message svp tentez votre chance, sincèrement
Trop hâte de connaître la suite, des bisous ❤️
C’est un article qui me parle totalement… puisque j’ai tout lâché sur Paris pour retourner vivre chez mes parents et me lancer en tant qu’auto-entrepreneur… Beaucoup de travail, de questionnements. Pas facile tous les jours, mais je m’accroche à mon rêve de pouvoir vivre de quelque chose que j’aurais créé et qui me correspondra totalement…
Bref, merci pour cet article qui fait du bien… Et pour cette jolie initiative avec Contrex !
Un article super intéressant, et qui j’espère donnera de l’espoir à celles qui n’osent pas se lancer !
Moi c’est en Irlande que j’ai posé mes valises il y a 8 ans, pour finalement ouvrir ma propre petite école de français il y a 2 ans, après avoir été prof à droite et à gauche, et d’autres boulots entre temps… J’en suis super fière, et même si je bosse plus de 40 heures par semaine, je ne regrette pour rien au monde d’avoir tout plaqué pour l’auto-entreprenariat, et pour exercer ma passion !
J’adore cet article, j’ai un peu le même parcours, un dut tech de co, une licence mais pareil je bosse dans le marketing et la communication mais pour des étiquettes adhésives pas trop mon domaine favorie, j’ai envie de me lancer ou du moins prendre plus de temps pour prendre des photos et alimenter mon instagram au moins (moi mon cheri me prend pas en photo ca le gonfle 😛 )… je rêve de créer un site d’événementiel mais je ne sais pas bien par ou commencer. Merci pour ce bel article qui fait pas mal réfléchir, petite question pour lancer ton blog tu l’as fait seule tu es parti de quelle base ? Continue comme ca tu es super !
Magnifique article, moi aussi j’ai des projets plein la tête, des projets concrets. L’un n’est malheureusement pas unique et ce sera dur de percer, mais j’espère que j’aurai quand même le courage de me lancer. Pour l’autre, j’avoue ne pas du tout savoir par où commencer, ni vers qui me tourner, alors en attendant, je prend des notes, je me renseigne vaguement en attendant le jour où j’aurai le déclic et le courage de demander l’aide nécessaire.
Une belle source d’inspiration. Personnellement j’aimerais beaucoup suivre le même chemin que toi, surtout après deux années émotionnellement très difficiles, je voudrais trouver ma propre voie, quelque chose que me donne envie de m’accrocher. En tout cas je te souhaite une belle continuation.
Merci pour ce très bel article plein d’échanges 🙂
Pour le moment je ne me sens pas prête pour faire évoluer mon blog et envisager de l’auto entreprenariat, mais je sens que ça viens progressivement. A chaque fois que je parle de mon blog, soit je me sens coupable alors que je n’ai aucune raison pour cela, soit je suis passionnée et donne tellement de conseils utiles qu’on me dit qu’il faut que je propose de faire des formations pour ceux qui veulent se lancer …
Ca viendra peut être un jour, mais pas pour le moment.
En tout cas, c’est une très belle aventure que te propose Contrex et c’est vraiment génial pour celles qui n’osent justement pas oser 😉
Bon week-end.
Merci pour cet article très bien écrit et très riche en information et retour d’expérience très quali. On sent que tu es passionnée, et ça donne vraiment envie de te ressembler et de se lancer. O sort un peu du cycle dans lequel la plupart des gens sont et resteront jusqu’à leur retraite. Il faut juste avoir le courage de se lancer.
Merci pour cet article si bien décliné. En te lisant, je viens de réveiller cet envie de créer et surtout de partager avec les autres. Je me demande si j’ai l’âme d’une blogeuse, j’ai tendance à me dire que c’est fait pour les autres mais pas pour moi … J’espère gagner un peu plus confiance en moi et m’affirmer .. en tout cas Tu y contribue fortement et je t’en remercie pour ça 🙂 Bonne continuation !! et Bon courage à toi pour la suite ton travail est formidable tu le mérites !