Patriote

16 juin 2015

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Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi, le bleu et le blanc se marient obligatoirement avec du rouge. Ca doit être l’obsession de notre beau drapeau tricolore. Je fais en effet partie de ces gens qui aiment leur pays plus que tout. De ces jeunes qui ont eu la chance d’un peu bouger dans leur vie et qui pensaient qu’un eldorado était ailleurs mais qui pourtant ne pourraient quitter définitivement la France pour rien au monde. A chaque retour de voyage, je réalise à quel point nous vivons dans un très beau pays. Je soutiendrais sans cesse ses valeurs, sa culture, sa langue, sa gastronomie, sa richesse géographique, ses paysages à couper le souffle, sa diversité… Oui, côté politique, on a vu mieux. Oui, côté administratif, on a vu beaucoup mieux. Oui, côté bonne humeur, on a vu beaucoup mieux aussi. Oui, côté météo, ce n’est pas toujours rose non plus, surtout à Paris. Mais on reste dans un pays plutôt sain économiquement parlant (il paraît même que Madame croissance repointerait le bout de son nez). Mais on est dans un pays où le chômage m’a permis de tenir près d’un an, ce qui vaut bien quelques papiers. Mais on est dans un pays où se plaindre est un état d’esprit et il faut faire avec. Mais on est dans un pays au climat tempéré, l’un des climats les plus agréable à vivre, et non je ne supporterai pas plus de deux semaines un climat tropical, j’ai cru suffoquer en Martinique.

Et c’est en tombant sur cette affiche ayant suivi l’appel du Général de Gaulle en 1940 dans un parc typiquement français du 9ème arrondissement de Paris que j’ai une fois de plus réalisé mon amour pour ce pays. J’ai imaginé ce que serait devenu ce parc à l’époque de notre ami De Gaulle si des hommes comme lui ne s’étaient pas battus pour le libérer. J’ai imaginé ce que serait devenu notre pays si l’on s’était avoué vaincus et si les américains n’avaient pas débarqué. J’ai imaginé cette ferveur et cette fierté d’être français qui devait animer 90% des habitants. Cette envie de faire briller son drapeau, de le faire renaître après qu’il ai été tant malmené. J’ai imaginé quel aurait été mon rôle à cette époque, est-ce-que j’aurais osé résister auprès de mon cher grand-père quitte à risquer ma vie ? Est-ce que j’aurais été prête à mourir pour mon pays ? A force d’entendre autant de critiques envers elle, j’ai l’impression que notre pauvre France ne serait plus aussi bien défendue aujourd’hui. Puis, je me dis que tout n’est qu’une question de contexte, et que l’on a beau la critiquer, s’il faut la sauver un jour, ce que je ne souhaite pour rien au monde, nous serons là. Parce que l’on se plaint souvent, mais qu’au final, on l’aime notre pays.

Voici le texte sur l’affiche ayant suivi l’appel du Général De Gaulle après le 18 juin 1940
(nous sommes presque à une date anniversaire d’ailleurs) :

« A tous les Français, La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre.
Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant, rien est perdu. Rien n’est perdu parce que cette guerre est une guerre mondiale. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l’ennemi. Il faut que la France, ce jour-là, soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, mon seul but.
Voilà pourquoi je convie tous les Français, où qu’ils se trouvent, à s’unir à moi dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance. 
Notre patrie est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive la France ! »

Général De Gaulle

Photos : Jenny on the blog mode

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Jean Asos
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