Le Grand Jour

3 octobre 2015

le grand jour

Le cinéma n’est pas un sujet que j’ai l’habitude d’aborder par ici. Seulement, il est bon parfois de bousculer ses habitudes et puisque j’en parle souvent sur les réseaux, je me suis dit que cela ne serait pas si incohérent. Je ne cherche en rien à devenir une critique cinématographique, mes connaissances en 7ème art sont bien trop faibles mais il y a des films que je me dois de partager avec vous. Et puis on est dimanche donc cela peut vous donner une idées d’occupation pour cet après-midi. Ce film que j’ai en tête, Le Grand Jour, n’est pas un film comme les autres. C’est un documentaire mis en scène retraçant la vie réelle de 4 jeunes enfants aux quatre coins du monde qui vont jusqu’au bout de leurs rêves. Après Sur le chemin de l’école, Pascal Plisson poursuit son éloge de la jeunesse avec ce film dont les codes rappellent obligatoirement le premier. Personnellement, je ne l’avais pas vu mais je compte d’ailleurs le faire très bientôt donc je n’ai pas été choquée par quelconque similitude. Les images et les musiques sont sublimes mais c’est l’histoire qui est surtout remarquable. J’ai simplement été troublée par tant de sincérité. J’ai simplement été touchée par ces enfants qui vivent dans des conditions extrêmement difficile et qui se battent pour « réussir » et prouver que les rêves sont à la portée de tous (ou presque). Ce combat peut paraître cliché mais quand il est aussi bien retranscrit, quand on réalise que c’est la réalité et que ce sont de vraies histoires que l’on suit, on ne peut qu’être troublé. Ces mômes ne sont pas des acteurs, ce sont des enfants « normaux » très éloignés du monde du cinéma. Ce sont des enfants des « bidonvilles » tout simplement heureux de vivre. Heureux d’un rien. Un bonheur que nous avons perdu par ici depuis bien trop longtemps.

J’ai eu la chance inouïe d’assister à l’avant-première de cet opus et même si je le savais, j’ai été très troublée de voir ces petits bouts arrivés devant l’écran en vrai à la fin du film pour nous raconter leur histoire et l’histoire du documentaire… J’ai eu les larmes aux yeux. J’ai eu envie de les embrasser tous (bon, j’ai réussi à avoir un bisou et un coeur de mes préférés, j’ai nommé Albert et Roberto – les deux petits bouts de Cuba sur la photo issue de la bande annonce). Je réalise la chance que j’ai eu de les rencontrer, de rigoler avec eux, d’échanger quelques mots en espagnol et en anglais et de les remercier pour cette « claque » qu’ils m’ont mis. Ils m’ont parlé de Paris et ils avaient tellement d’étoiles dans les yeux. C’était tout simplement beau. Ils ont cette force de vivre leurs rêves, cette détermination, alors qu’ils n’ont rien. Et c’est justement peut-être ça qui les rends aussi forts. Nous et nos enfants avons bien trop de choses pour vraiment avoir envie de se battre. Gracias Albert, Gracias Roberto, Thank you Nidhi, Thank you Deegi and Thank you Tom. Et merci Pascal Plisson pour ce moment hors du temps et pour votre disponibilité lors de nos échanges à la fin du film. C’est grâce à de grands hommes comme vous que nous pouvons vivre des émotions pareilles.

Je suis ressortie de la salle de cinéma bousculée certes mais profondément touchée et transformée par ce film/documentaire que je vous conseille vivement d’aller voir.

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