Bientôt deux mois que je suis devenue une maman. Deux mois qui sont passés à une vitesse folle et pourtant, j’ai l’impression que ma vie d’avant, avant d’être une maman, date d’un autre temps. Jamais je n’avais connu un tel bouleversement et même quand on s’y attend, le choc est extrême. Cette période de post-partum dure quelques semaines, au moins jusqu’au retour de couches (6 à 8 semaines après l’accouchement) et a été chez moi plutôt violente. Violente en douleurs physiques mais aussi mentales. J’ai tenté de faire face, de faire front, de garder la tête haute car après l’accouchement compliqué, l’important était la santé de mon bébé. Mais à trop s’oublier, le retour de bâton peut être plutôt brutal et cette semaine a été pour moi particulièrement compliquée. Cette sensation que rien ne va sans savoir pourquoi, ce bonheur de la visite de la nouvelle maison que je n’arrive même pas à savourer. Bref, cette semaine, j’ai paniqué, j’ai réalisé que plus rien ne serai plus jamais comme avant, je me suis demandé si j’en étais capable, je me suis demandé si la fatigue n’allait pas prendre le dessus, j’ai appelé ma belle-mère à l’aide en lui demandant si je pouvais lui déposer Mathis une journée. Puis, j’ai culpabilisé. Bref, les hormones. Et l’occasion d’en parler par ici…
Pour vous resituer un peu, j’ai donné naissance à un petit Mathis le 22 mars dernier. Cela va faire deux mois mais l’accouchement a été compliqué, il s’est terminé en césarienne d’urgence puis mon bébé a été transféré dans un autre hôpital les heures suivant l’accouchement suite à des convulsions. Il a fait un AVC à la naissance et nous avons passé quelques semaines à l’hôpital. Nous n’avons donc pas vécu un post-partum « classique ». J’appréhendais pas mal les jours suivant l’accouchement, ma meilleure amie en a beaucoup souffert mais le contexte a fait que la santé de Mathis a directement été notre priorité.
Les douleurs post-césarienne
Deux heures après la césarienne, je me suis levée pour montrer que je pouvais marcher. Je voulais pouvoir changer d’hôpital pour retrouver mon fils, la douleur passait après. Mais en prenant un peu de recul, qu’est-ce-que j’ai souffert… Jamais de ma vie je n’ai eu aussi mal quelque part qu’après ma césarienne. Jamais de ma vie je me suis sentie autant diminuée. On réapprend à marcher, à se tenir assis, chaque pas est une victoire et les premières visites à Mathis étaient une épreuve si douloureuse… Moins de 24h après ma césarienne, j’étais en fauteuil roulant à soulever mes pieds en sollicitant les abdos qu’il me restait pour pouvoir aller voir Mathis. Je suis restée assise 20mn, 20mn parmi les plus douloureuses de ma vie tant physiquement que psychologiquement. Les trois jours qui ont suivi ont été particulièrement douloureux eux aussi, il fallait oser prendre sa première douche, regarder la cicatrice, la toucher… Je n’ai pas réussi avant une semaine ou deux. Mais comme on me l’avait dit, la douleur baisse grandement après le 4ème jour, quand on nous retire les agrafes. On ne marche toujours pas normalement, je dirais qu’il m’a fallu deux semaines pour être plus à l’aise mais c’est plus supportable. Ensuite, ça allait mieux puis je suis rentrée chez moi et je me suis activée : grosse errreur, la douleur est revenue de plus belle et je le sentais, c’était les cicatrices internes qui me faisaient désormais souffrir. Car il n’y a pas qu’une seule cicatrice, il y en a trois, une visible et deux invisibles. Je dirais qu’il m’a fallu 7 semaines pour supporter la douleur et oser reporter des sous-vêtements pas de grossesse et tenter le jean. Je n’arrive toujours pas à le porter une journée entière mais il y a du progrès. Je masse cette cicatrice tous les soirs pour limiter son adhérence et me l’approprier. Elle fait désormais partie de moi et m’a permis de donner la vie, je me dois de l’accepter.
Côté montée de lait
Cette cicatrice fut mon plus grand chamboulement car je ne m’y attendais pas du tout mais la seconde douleur à laquelle je m’attendais en moins violente : la montée de lait. Non mais jamais je n’aurais cru qu’on pouvais avoir autant mal aux seins ! J’ai déclenché ma montée de lait au tire-lait car Mathis était en néonat et trop convalescent. J’avais tellement envie d’allaiter qu’elle est arrivée au bout de 3 ou 4 jours mais la douleur a duré jusqu’à ce que j’arrête d’allaiter, c’est à dire 3 semaines. Mathis n’a jamais réussi à prendre beaucoup au sein alors quand je tirais mon lait toutes les 2 heures, ça allait, mais il suffisait d’une nuit où je ne me réveillais pas pour le faire et c’est la douleur qui me réveillait. Des seins durs comme du béton, une sensibilité maximale et un seul soulagement : le tire-lait ou l’eau chaude sous la douche. Alors, oui, j’avais une poitrine de folie mais ouaouh, quelle souffrance. Sans oublier la pression subie car je n’arrivais pas à allaiter mon bébé. Alors, j’ai continué à essayer. Alors, j’ai tiré mon lait encore et encore. Jusqu’à une énième crise au sein de Mathis où il n’y arrivait pas et où il hurlait. Trois femmes étaient là autour de moi à me prendre le sein pour lui mettre dans sa bouche. Je n’ai pas osé le dire sur le coup mais c’était trop. STOP. Laissez-nous vivre. Et j’ai décidé d’arrêter cet acharnement sur ma pauvre poitrine qui me faisait tant souffrir et sur mon pauvre bébé qui préférait les biberons. Il n’allait pas en mourir. L’arrêt de l’allaitement fut long… J’ai mis une semaine en espaçant peu à peu le tirage du lait mais qu’est-ce que j’ai eu mal. Une douleur physique et une douleur psycho avec cette sensation de ne pas avoir réussi… Promis, aujourd’hui, je ne me sens plus coupable et que je suis heureuse d’avoir retrouvé la possession de ma chère petite poitrine.
Les fameuses lochies
Passons à nos chères lochies. Ces « fausses » règles après l’accouchement. C’est fou à quel point je les appréhendais, après 9 mois sans règles, mais à quel point elles m’ont totalement indifférée une fois arrivées. Les 3 ou 4 jours après l’accouchement, elles étaient vraiment violentes. J’ai dit oui aux culottes filet et aux énormes serviettes données par l’hôpital. Je me suis demandé ce que faisait cette énorme serviette hygiénique posée sur les draps, j’ai compris la première nuit. On a vraiment l’impression de se vider de son sang. Mais très vite, ça se calme et au bout de 5 jours, j’ai pu porter les culottes So Cup taille haute qui ont sauvé mon post accouchement.
Côté corps d’ordre général
Enfin, côté corps, il y a une autre sensation à laquelle je ne m’attendais pas, c’est ce qu’il se passe dans notre bidou. Les organes et les muscles reprennent leur place les jours suivant l’accouchement et il paraît qu’après une césarienne, c’est plus « choquant » car cela se fait moins naturellement. J’ai littéralement senti mes intestins se remettre en place la première fois que j’ai réussi à manger. Je ne vous parle pas du transit on ne peut plus douloureux pendant une semaine. Et un jour, j’ai senti mes organes bouger près de mon nombril, c’était tellement étrange… Bébé n’est plus là mais on a l’impression que quelque chose été oublié là-dedans ! Bref, je ne sais pas si ça concerne tout le monde mais j’aurais bien aimé être prévenue, ça m’aurait évité d’appeler les sage-femmes en panique. Et comme ces organes mettent du temps à se remettre, le ventre est vraiment gros les jours suivant l’accouchement, j’étais vraiment surprise…
En parlant du ventre et du poids, il est évident que je n’ai pas retrouvé mon poids d’avant grossesse mais étonnement, ce point là, je le vis plutôt bien. Je l’aime bien ce petit bidou qu’il me reste. Bien sûr, j’ai hâte de reprendre le sport et d’attaquer la rééducation abdominale car ne plus avoir d’abdos me fait vraiment bizarre mais j’accepte totalement mes kilos en trop et mon petit bidou tout flasque. Il paraît qu’il faut 9 mois pour faire un bébé et 9 mois pour retrouver son corps d’avant alors je me laisse le temps et je suis vraiment cool avec ce corps. Il a vécu de tels traumatismes déjà, à nous d’être patientes et de laisser le temps au temps.
Et dans la tête ?
Psychologiquement, par contre, j’ai du mal à être aussi indulgente avec moi-même. Depuis quelques jours, je sens la fatigue vraiment présente et je supporte moins les quelques mini « crises » de Mathis. On a pourtant un bébé vraiment calme et adorable mais même si je le savais, j’ai du mal à accepter je crois que ma vie ne sera plus jamais comme avant. Je suis du genre hyperactive et passionnée par mon boulot, passionnée par ma maison que j’aime entretenir et les semaines suivant le retour à la maison, j’ai tout mené de front pour ne rien délaisser : ni les réseaux, ni ma maison, ni mon amoureux, ni Mathis… Mais je crois que je me suis mise de côté. Et cette semaine, la réalité m’a rattrapée. Moi, la fille pourtant si organisée, j’ai loupé deux rdv à l’osteo. J’oublie tout. C’est simple, j’ai l’impression d’avoir été amputée d’une partie de mon cerveau. Tous mes neurones sont tournés vers Mathis et le reste n’a plus d’importance. Sauf qu’il faut continuer à gagner sa vie, sauf qu’il va falloir à organiser un déménagement, sauf qu’il n’y a pas que lui, il y a aussi un chéri et des animaux à gérer. Et puis, il y a moi. Je rêve d’un bain sans écouter si Mathis pleure. Je rêve d’une douche de plus de 3 mn et oui quand il dort, je suis parfois soulagée car oui je vais pouvoir faire des machines ou traîner justement sous la douche. Bref, c’est vraiment le bordel dans ma tête ces derniers jours et j’appréhende ces prochaines semaines et le déménagement qui approche. Mais ça va la faire, on est des warriors nous les mamans et je me dis que c’est juste une petite baisse de moral. Que c’est juste le retour de couche qui a fait des siennes et qu’il fallait bien que je craque à un moment. Alors oui, ma vie ne sera plus jamais la même mais elle sera encore plus chouette et tant pis si je n’ai pas posté sur Insta pendant 3 jours, tant pis si j’ai les cheveux gras, tant pis si ce soir on ne mange que du fromage. Le plus important, c’est ce regard de Mathis tellement plein d’amour, ce sont ses premiers sourires, ces siestes collés l’un contre l’autre. Tout ce temps là, on le rattrapera pas ! Alors, je vais tenter d’être aussi indulgente avec mon esprit que je le suis avec mon corps et je vais m’autoriser à craquer un peu pour mieux repartir.
Voilà en quelques mots tout ce bouleversement physique et hormonal qu’a été mon post-partum. C’est un peu fouilli et les mots sont parfois bruts mais c’est écrit sans trop réfléchir, pour un maximum de transparence, comme toujours. Ca peut faire peur, lit comme ça, mais promis, c’est la plus belle des aventures que je n’ai jamais vécu et je signe direct pour un petit deuxième (bon, laissez-moi un an quand même).
25 Comments
Coucou !
J’ai accouché le 10 mars et je me reconnais dans ton discours !
Pas de césarienne pour moi, je n’imagine pas ta douleur. Moi j’ai eu l’impression d’avoir eu un enorme coup de poing dans le périnée, ne pas oser aller aux toilettes. Etc.
Concernant tes oublis de rdv : c’est ton cerveau qui se modifie on appelle ça la matrescence ! Tu deviens mère et c’est pas rien ! Il faut s’adapter.
Moi aussi je me pose des questions sur comment gérer sa vie et ce petit être mais on apprend à s’apprivoiser et dans quelques mois ces petits moments nous manqueront.
Et concernant l’allaitement tu as été courageuse. Ici ça fait plus de deux mois et c’est encore difficile, on s’est battu pour trouver les bonnes personnes pour nous aider. Où j’ai accouché, on n’a jamais touché mon sein mais on a été guidé.
Et merci le confinement d’avoir permis au papa de rester avec moi, ça aurait 1000 fois plus difficile !
Bonne continuation à vous jolie famille.
Clémentine & Colin
Coucou Coralie,
Ton témoignage est poignant et important.
Et c’est vrai ce que tu dis, on a tendance à s’oublier et au bout d’un moment, c’est trop. J’ai un bébé adorable , et pourtant, quand elle me réveille la nuit (au petit matin), je n’y arrive plus, ça me fait râler. Et quand la grande soeur me sollicite parce qu’elle s’ennuie, confinement oblige, je l’envoie bouler. Après 2 mois et demi de post partum, et surtout d’un post partum dans des conditions inédites, on a le droit de craquer. Il ne faut pas culpabiliser. Et surtout essayer de ne pas sombrer dans la déprime.
Moi, on m’a toujours dit que le post partum « « altérait » nos capacités cognitives sur le moment. Et c’est vrai! On oublie tout. Moi je dis que j’ai du gruyère à la place du cerveau. Et en même temps, avec l’accumulation de fatigue, comment ça pourrait être autrement?
Mais l’important est de ne pas trop s’oublier. Et de profiter.
Profite également de cette période pour le laisser quelques heures, pour mieux le retrouver. Mais ne culpabilise pas de faire ça. On en a besoin et c’est ok de le faire. On est toutes parfaitement imparfaites (j’ai lu ça récemment, je ne sais plus qui a dit ça). Et c’est bien de savoir qu’on n’est pas seule.
Plein de pensées, bonne continuation et profite de ta jolie famille.
Dis toi, que tu as la chance d’avoir Mathieu à tes côtés …. il n’a pas repris le travail au bout de 3 jours ! C’est une vraie chance !
Exactement, ici j’etais seule de chez seule avec un papa qui bossait 10H par jour et c’etait pas simple….
Merci pour ce post si transparent sur un sujet qui l’est encore trop peu. Que de bouleversements sur une seule personne et que de jugements par des gens qui se permettent de tout remettre en cause , juger etc. et qui oublient d’être bienveillants
Merci pour ce beau partage rempli de transparence. Je te conseille lorsque Mathis dort ou que tu te reposes dans ton bain, d’écouter le podcast de Clémentine Sarlat, La Matrescence. Un bonheur, moins culpabilité, plus de compréhension, un vrai soutien.. tu n’es pas seule ! Bravo et belle continuation à vous trois
Merci pour ce témoignage ! Je vais avoir 50 ans (eh oui , vous avez des anciens qui vous suivent 😉 ) et je me revois à 24 ans vouloir tout mener de font et m’épuiser toute seule. Il n’y avait pas de réseaux sociaux à l’époque et je trouve que c’est une chance aujourd’hui de pouvoir partager tout ça avec bienveillance. Avec le recul , je dirais que si c’était à refaire , je m’appuierai bien plus sur ma famille , ne pas culpabiliser de laisser son enfant à d’autres , ne pas croire que je dois être la seule à m’en occuper. Je profiterais bien plus de ma belle-mère , ma maman , mon frère … c’est une chance folle d’avoir une famille , alors n’hésitons pas à déléguer , notre enfant ne sera pas malheureux loin de nous , au contraire , plus il verra d’autres visages et plus il recevra de l’amour. Prendre du recul et se permettre de vivre et de souffler sans vouloir être la perfection , lacher prise . Il faut absolument prendre du temps pour soi , c’est une question d’équilibre. Votre enfant est magnifique , profiter de votre bonheur loin des jugements . Je pense aussi que toutes ces émotions épuisent le corps et l’esprit , qu’elles soient bonnes ou mauvaises , c’est comme un soufflet , on ressent un pic de joie ou de tristesse ou de peur , et puis tout retombe … prenons le temps de digérer tout ça . Belle journée et merci pour votre blog et compte instagram qui apportent beaucoup de joie !
Merci pour ce post ! Moi sa fait des semaines que je ressens ce que tu ressens, je pleur tout les soir, j’en arrive même à un point où je vais m’occuper de mon fils a reculon… Et j’aime mon fils plus que tout. . Alors j’ai pris le taureau par les cornes, et pris RDV chez le médecin, car je n’en peu plus d’être comme ça… Je suis actuellement dans la salle d’attente d’ailleurs. Mais ça fait du bien de ne pas se sentir seule. Alors merci à toi
Merci pour cet article, il résonne beaucoup en moi. Même si je n’ai pas de dépression post partum à proprement parler, j’ai accouché il y a 5 semaines et je ne pensais pas que le « après accouchement » pourrait être si dur.. La même culpabilité pour l’allaitement, l’horreur de la montée de lait, les contractions post accouchement, les lochies.. Je n’ai pas eu de césarienne, ni toutes les frayeurs que tu as pu avoir avec Mathis, mais le papa n’a pas été autorisé à rester avec moi à l’hôpital et même si tout s’est bien passé j’ai encore beaucoup de mal à en parler tant cela a été dur… Je suis également auto entrepreneuse et je recommence à travailler. A mon rythme, certes mais il faut bien préparer ‘l’après..’. Sans compter les rdv chez le médecin, les déclarations à faire pour bébé etc etc… Lait de devoir tout gérer est parfois compliqué.. Heuresement que le papa est un peu là en télétravail pour m’aider, c’est notre chance actuellement..!
Merci pour cet article plein de transparence et toujours aussi agréable à lire ! Plein de bonheur à vous 3 ♡
Merci à toi plur cet article à cœur ouvert… si j’avais lu quelque chose comme ça à la naissance de mon ainé, cela m’aurait aidé à me sentir moins seule tout simplement… c’est terriblement difficile de devenir maman, un pur bonheur mais aussi beaucoup de bouleversements. Quoi qu’il en soit je peux te garantir que tu vas trouver ton rythme, ton équilibre et te tu sentiras très épanouie ☺️.
Quel raz-de-marée, d’émotions, de changements dans vos vies! Et tout n’a pas été si simple.
Ne sois pas trop exigeante avec toi-même. Un fameux proverbe africain dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant.
Et notre société actuelle , telle qu’elle est construite, ainsi que le confinement , vous auront d’autant plus empêchés de déléguer aux autres.
Dans d’autres sociétés, la maman est alitée encore un moment et au repos pendant trèèèès longtemps après l’accouchement (comparé à notre modèle français dans lequel déjà, le papa n’a que très peu de temps disponible pour trouver sa place … et pour pouvoir soutenir la maman dans la durée).
Alors la maman bénéficie du soutien de sa famille qui se resserre autour d’elle pour la soutenir dans l’après accouchement.
Je suis convaincue qu’il est fondé de faire ainsi et que tout est si violent dans la naissance… Violemment beau, violemment douloureux, violemment vécu qu’autant que possible dans chaque situation, il faut prendre soin de soi, de vous en tant que parents.
Alors la seule chose que je te souhaite, c’est de réussir à prendre du temps pour toi, par-ci par-là, sans culpabiliser.
Des petites bulles de bien-être pour se faire du bien.
C’est tout ce que je te souhaite actuellement.
Avec toute ma bienveillance et mon empathie. ❤️
La matressance ! Période tellement complexe avec des sentiments ambivalents et la fatigue qui s’accumule. Pour mon aîné j’ai voulu faire comme si j’étais comme avant…énorme erreur. Pour la deuxième j’ai eu l’immense chance de participer à un atelier qui s intitule « Bien vivre son after … accouchement ». Et la une révélation ! A part en Occident, la maman doit se reposer après son accouchement. En chine ils appellent ça la quarantaine. Il faut dormir, manger s’occuper un peu de son bébé et surtout rester allonger et ne pas forcer ! Une femme ne doit jamais être seule pour devenir maman et s’entourer d’une tribu qui l’aide pour ce moment délicat. Ici nous sommes laissés à l’abandon (encore plus en cette période de COVID). Le suivi médical si présent pendant la grossesse disparaît ! Nous n’existons plus. Alors merci pour cet article qui permettra a beaucoup de maman de se préparer et de se foutre la paix.
Bonjour Coralie, mon fils à eu 1an ce week-end. En lisant ton article, ça ma rappelé combien j’avais aussi eu peur de ce changement radical de vie. de devoir tout laissé tombé pour ce jolie bébé qu’on aime plus que tout mais qui nous prend tout…
Avec le recule que j’ai (je me permet) de te faire un petit bilan de l’évolution de cette nouvelle vie de maman : il m’aura fallut 3mois pour être complètement sereine et pour comprendre entièrement mon rôle de maman. Et pour comprendre mon bébé. Mon fils n’a pas dormi la nuit jusqu’à ses 9mois. Et la fatigue a parfois été compliqué à gèré, mais étonnement je l’ai très bien géré. Et j’ai réussis a mené de front ma vie sentimental avec mon chéri, professionnel (avec une promotion en plus), familial au sens large, social en voyant régulièrement mes amis et à profiter un maximum de mon fils.
Les 3 premiers mois sont compliqué. Et ça devient vraiment facile à partir de 6mois. Ton fils deviendra plus indépendant.
Maman depuis 1 an et ma vie et simplement beaucoup plus belle et qu’avant d’avoir mon fils . Je peu tous gérer sans problème et surtout faire tout ça avec lui ! Dans quelques mois tu verras que ton fils ne change pas ta vie sur le long terme , MAIS L’ENRICHIT.
Bon courage pour ses quelques semaines compliqué
On ne peut jamais comprendre ce qu’une personne ressent à un tel instant qu’après l’avoir vécu. Je n’ai pas eu un accouchement aussi compliqué, mais je suis touché, au plus profond, par votre post. J’admire votre courage et je vous souhaite le meilleur pour la suite.
Bravo pour cet article coup de poing et surtout merci de partager avec nous le côté difficile de la grossesse.
Courage à toi
Merci pour cet article, ça fait plaisir de voir quelqu’un qui ressent la même chose… Tu n’es pas seul 🙂 !
Je ne sais que dire, tellement je suis touchée par votre histoire. J’admire votre courage et votre détermination. Je pense que chacune de nous doit prendre exemple sur votre vécu. Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Est-ce que vous pensez aussi que ce sont les femmes qui sont le symbole du courage et de la bravoure ? Moi, je reste convaincu qu’il n’y a pas une personne plus forte qu’elles. Surtout, lorsqu’il s’agit de se battre pour ses enfants.
Coucou Coralie !
J’ai également eu des moments difficiles depuis mon accouchement. Dépression post-partum 3 mois après l’accouchement (en grande partie à cause de la fatigue), soucis d’allaitement, etc…
J’ai mal vécu la chose et je trouve important de parler de cela, que ce soit sur le blog (je l’ai fait également) ou à sa famille, ses amis, son chéri.
Tu n’es pas la seule à qui c’est arrivé, donc merci d’oser en parler !
il y a tellement à dire à propos de la grossesse, de l’accouchement et ce qui s’ensuit pour celle qui ont déjà bien ou mal vécu cela, même si on sait que tout cela se résume parfois à « souffrance, troubles hormonaux, etc », bien avant le bonheur
Les femmes arrivent à faire face à n’importe quelle situation même si elle est toute seule. Pour ce qui est des hommes, je ne pense pas que c’est le cas. Ils ne peuvent rien sans nous.
Dans la vie des femmes, pour faire face aux problèmes, elles sont toutes seules. Mais lorsqu’il s’agit des moments de bonheur ou de quelque chose de plaisant, elles sont soudainement entourées, notamment par leurs époux.
Bonjour Coralie !
Je tombe par hasard sur votre article, et vos mots tellement poignants sont précieux pour d’autres femmes! Merci !
Vous êtes courageuse de raconter tout cela. Vraiment.
Je pense qu’il y a encore de nos jours un vrai tabou autour de la maternité et du fait d’accoucher. Car cet événement étant vu comme quelque chose d’absolument merveilleux , et ça l’est oui! bien sûr mais, on a tendance à ne plus parler du tout, à occulter et à surtout minimiser toute la souffrance, les étapes ultra complexes que certaines femmes peuvent avoir à surmonter en post partum. Votre témoignage est donc vraiment précieux pour d’autres femmes, même si … c’est vrai c’est vraiment différent pour toutes.
Cargaison de good vibes à cette petite famille qui se construit jour après jour, et prenez bien soin de vous.
Salut,
C’est toujours un plaisir de lire vos articles, merci beaucoup pour le partage.
Merci pour ce partage. Je n’ai jamais subi de césarienne pour mes trois accouchements (Dieu merci). Du coup, je ne savais pas ce que cela impliquait. Je pensais que les douleurs au cours des contractions sont les plus douloureuses et que celles qui subissent la césarienne avaient de la chance. Mais j’ai tort en fait, je me rends compte qu’accoucher ne pourrait jamais être sans douleur, césarienne ou pas.