J’ai des problèmes qui sont tout à faits existentiels.
Enfin, plus vraiment à vrai dire… Il y a quelques mois, je vous parlais de ma recherche d’emploi, de l’horreur actuelle du marché du travail, de la difficulté de se vendre en entretien, de nos compétences bafouées par des entreprises un peu trop frileuses et un peu trop en crise, de ma frustration des études inutiles… Bref, j’avais un vrai problème traversé par beaucoup d’entre nous : la case chômage et le syndrome junior. Ma confiance en moi professionnelle était en chute libre et j’avais besoin de m’exprimer par ici. Et c’est fou le bien que cela me faisait ! Vos commentaires et vos encouragements me reboostaient comme jamais, vous étiez et êtes toujours un peu ma meilleure psychologie. Et à en lire vos petits mots, cela vous faisait du bien à vous aussi. Vous étiez heureux et surtout heureuses de vous retrouver dans mes mots. Vous vous sentiez moins seules et plus motivées. Sauf que depuis que j’ai retrouvé du boulot, j’ai l’impression de vous abandonner un peu, enfin d’abandonner ceux parmi vous qui étiez dans la même situation que moi. Comme si maintenant, toute cette galère que j’ai traversé ne me concernait plus. C’est fou à quel point on oublie vite (et heureusement d’un côté). J’ai désormais l’impression de ne partager avec vous plus que des futilités. De publier toujours autant d’articles mais des articles plus creux, comme si j’avais perdu ma plume. Et pour moi, le texte est tout aussi important que les photos. Je n’aurais pas choisi Elles en parlent sinon. Mais voilà, parce qu’aujourd’hui j’ai moins de temps et que les articles sont souvent rapidement écrits, j’ai l’impression de ne parler que pour ne rien dire. Et ça me fait peur ! J’ai beau beaucoup parler d’ordre général, je me tue à toujours essayer de dire des choses plus ou moins intéressantes (non, c’est vrai ?) et parler pour ne rien dire est l’une des mes phobies. Bon, tout ne peut pas être intéressant, j’en suis bien consciente, surtout lorsque l’on parle autant que moi. Mais ces derniers mois, j’ai l’impression que plus rien ne l’est par ici. J’en perds un peu mon rôle de reboosteur, rôle qui me tenait très à coeur car au delà de la mode, j’adore écrire, mais pas non plus écrire pour écrire. J’aime écrire pour partager, pour aider, pour mieux comprendre, pour avancer, pour réfléchir, pour remettre en question, pour disserter, pour philosopher… Bref, ne pas écrire pour ne rien dire.
Mais c’est fou, je me sens un peu comme un chanteur ou un artiste surtout inspiré par le malheur qui se trouve parfois vidé de toute sa créativité littéraire quand tout va bien. Enfin, ne vous inquiétez pas, M. le marché de l’emploi ne m’a offert qu’un CDD pour le moment, donc M. Chômage pourrait peut-être se repointer d’ici la rentrée (qu’il vienne que je lui fasse la peau) et peut-être que l’inspiration reviendra à ce moment là et que j’arriverais à réécrire moins de futilités. Mais je vous avoue que je ne suis pas pressée et que je vais tenter de puiser l’inspiration dans autre chose. En attendant, je tenais à souhaiter beaucoup de courage à celles et ceux à qui l’avenir professionnel n’a pas encore souri. Même si je n’en parle plus, je ne vous oublie pas, je sais quelle galère c’est et si je ne devais vous donner que deux petits conseils : soyez patients et restez vous même. Cela paraît simple et idiot mais c’est la vérité : votre avenir pro vous attends quelque part. Il n’arrive malheureusement souvent pas assez tôt mais il est là. Il faut juste prendre votre mal en patience, croire en vous, vous donner à fond, baisser vos exigences, être prêt à plus de concessions…. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Je vous le promets.
Pour le moment, je reviens sur mon problème existentiel et sur l’une des plus grandes futilités qu’il existe sur Terre : mes cheveux (on est d’accord, il n’y a rien de plus futile ? Mis à part le vernis à ongles peut-être…). Je ne les supporte plus ! Mais vraiment plus. Leur couleur, leur coupe, leur dégradé… Je ne leur trouve plus rien. Je vais donc aller voir un coiffeur mais je suis encore très hésitante quant à mes souhaits. Je ne sais pas ce que je veux. Je fais partie de ces gens qui n’ont jamais été totalement satisfaits en sortant du coiffeur. Je ne sais pas ce qui me va ! Recouper la mèche ? Faire ce sombré hair qui me fait tant rêver mais qui a été raté l’an dernier ? Recouper pour effacer le dégradé alors que je veux laisser pousser ? Je suis perdue. Et si mes cheveux étaient ma seule futilité, cela serait top. Il y a aussi mes kilos. Je m’en plains assez souvent ici mais il faut dire qu’avec la reprise du boulot, j’ai aussi pris 3 kilos. En 3 mois. J’ai beau reprendre le sport, j’ai l’impression que cela ne change rien… Bref, j’ai troqué le chômage contre des kilos en trop et des cheveux que je déteste. Mais ne vous inquiétez pas, je suis consciente d’avoir gagné au change. Sport, alimentation équilibré et coiffeur sont mes 3 prochains objectifs. Juste une mini phrase pour parler du look, il est tout à fait cohérent avec ce que j’ai l’habitude de porter : jupe patineuse, du rose, de la dentelle, des fleurs… L’un de mes uniformes tout simplement, rien de très innovant donc je vous épargnerai un nouveau blabla inutile et terminerait simplement par vous souhaiter une très belle journée ou soirée selon l’heure à laquelle vous lisez cet article (et vous remercier d’avoir lu jusqu’ici si c’est le cas).
Photos : Blondie Baby
Veste River Island (old)
Jupe Missguided* (similaire)
Top Asos (old)
Collants My Gambettes Box
Derbies Jonak (similaires)
Sac VJ Style
Couronne de fleurs Missguided*
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