Il y a deux ans de ça, je consacrais un article à ma petite maman. Il sonnait comme une déclaration d’amour de la part d’une petite fille peu démonstrative qui a l’époque vivait bien loin de sa mère. La petite fille est depuis revenue dans le cocon familial et avec cette fête des mamans qui approche, elle avait à nouveau envie de lui parler. Parce qu’elle est ma première fan. Parce qu’elle lit chacun de mes articles avec attention. Parce qu’elle fait à nouveau parti de mon quotidien et que cela me fait du bien. Du bien de vivre ensemble simplement. Même si ces quelques jours loin de la maison me rappellent à quel point je meurs d’envie de prendre à nouveau mon indépendance, je ne regretterai en rien ces quelques mois de retour au bercail. Parce que même si ce n’est pas tous les jours tout rose, ces mois m’auront prouvé qu’il n’y a pas toujours que du conflit entre nous, que tu es unique et que jamais je ne me pourrais me passer de toi.
Maman, j’entends ces gens me raconter ce que tu dis de moi. J’entends cette fierté dans leurs mots. J’entends cet amour. Maman, tu vis mes peurs, mes joies, mes bonheurs, mes douleurs à travers moi et parfois plus vivement que moi depuis bientôt 26 ans. Tu le sais bien trop, j’ai besoin de toi comme personne. Mais à travers ce petit article, je t’autorise à lâcher prise. Tu as bien fait ton travail. Tu es en très grande partie responsable de tout ce qui m’arrive de beau aujourd’hui. Sois fière de toi encore plus que tu n’es fière de moi. Tu es belle maman. Tu es jeune maman. Tu es intelligente maman. Et tu as un coeur énorme… Si tu savais comme j’ai hâte de te prouver que je peux bel et bien voler toute seule. Si tu savais comme j’ai hâte de t’inviter à dîner dans mon petit appartement. Boire un verre de vin en ta compagnie et pouvoir te dire enfin que c’est bon, ta petite fille est une grande et s’assume parfaitement.
En attendant, tu devras encore supporter mes aller-retours incessants. Tu devras encore supporter mes arrivées à la maison en pleine nuit. Tu devras encore rester attentive et t’endormir que quand tu entends la clé dans la serrure. Tu devras encore vérifier la présence de la brosse à dent pour être sure que je ne rentre pas. Tu devras encore supporter mes plaintes de fatigue, de mal de dos ou de n’importe quoi parce que si je ne me plains pas à toi, c’est par sur ce blog que je vais le faire (les pauvres lectrices ont mieux à lire… non ?). Tu devras encore supporter ce bébé blog et la place qu’il a pris dans ma vie. Mes photos. Mes colis. Mes photos. Mes colis. Mes photos. Parce que cela fait désormais partie de moi. Tu devras encore supporter nos échanges parfois houleux et nos réconciliations pleines d’amour. Parce que c’est ce que nous sommes et que je sais que tout ça te manqueras. Et tu devras supporter les 3h de route pour venir nous chercher le week-end prochain le jour de la fête des mamans.
Ces quelques mots sont mon cadeau à moi. Parfois des mots peuvent dépasser les plus gros cadeaux. C’est d’ailleurs aussi l’idée qu’a eu May en nous proposant cette carte que vous voyez sur mes photos qui est juste la carte parfaite pour nos mamans. Vous pouvez l’imprimer ou traîner sur les e-shop comme celui-ci pour offrir un joli vêtement. Et vous, des fleurs, des mots, des vêtements ? Vous lui offrez quoi à votre maman ?
Merci. Merci pour tout et bonne fête maman.
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