Back to school

12 octobre 2014

Si je vous dit que ces photos ont été faites le long de mon ancien lycée… véritable retour en arrière et remémoration de ces années qui paraissent aujourd’hui si loin. Ces années où nos soucis ne sont pas bien grands et se limitent souvent à des chagrins « d’amour » et/ou « d’amitié ». Ces années d’insouciance pendant lesquelles on a cette impression que l’avenir nous appartient et que l’avenir est loin, très loin. Cette impression que le baccalauréat et le permis de conduire sont les plus grosses épreuves de notre vie. Mais qu’on les surmontera. Et que l’on choisira notre voie. Cette impression qu’ensuite, le reste suivra tout seul. On validera notre master. On trouvera un travail. Et le reste suivra. Tout seul. Balivernes…

Mais durant ces années de lycée, on est pourtant si mal dans nos baskets. On se cherche, on essaye déjà de devenir quelqu’un. De se démarquer. De trouver son style. D’être unique. On se torture tout seul. A l’adolescence, on a pourtant tout pour être heureux. Il ne nous manque qu’une chose : la prise de conscience. Et l’avenir nous rattrape bien plus vite qu’on ne l’imagine. Avec lui arrivent les prises de recul, les premiers bilans, les nouvelles questions. Et l’envie de retourner un peu dans le passé, de subir les réprimandes de son prof d’éco pour bavardage incessants. Mais je vous assure, Monsieur, je n’ai presque pas parlé…

Côté look, une seule nouveauté : ce chapeau Pimkie. Ma collection de chapeaux commence d’ailleurs à devenir plutôt imposante… Pour le reste, je limite un peu les dépenses ces derniers temps. Il faut dire que j’ai de quoi faire dans mon armoire… Une petite jupe Zara et un petit pull gris de la saison dernière. Et le tour est joué. Une tenue qui me fait un peu penser aux tenues des étudiants américains, ça doit être à cause de la jupe tartan. Le lieu était donc directement trouvé. D’autant plus que c’est juste à côté de chez ma C. chérie que je remercie pour les photos. Elle n’était pas passée derrière l’objectif depuis les US et je dois avouer que cela m’avait manqué.

Mais c’est que l’on était tout de même bien au lycée… Allez, on y retourne ?