Je plaide la légitime dépense

29 janvier 2014

Acheteuse compulsive, je le suis. Mais j’me soigne. Enfin, j’essaie. Si si, je vous jure. Je me répète la phrase de père qui résonne dans ma tête avant de dégainer la CB : « Est-ce que Coralie tu en as vraiment besoin ? ». Oui, papa, j’en ai vraiment besoin !

Il faut dire que de bonnes excuses pour dépenser, j’en ai des tas…

C’est un investissement ! Evidemment, c’est pour le blog. Je dois bien avoir un nouveau sac à main pour ne pas lasser mes lecteurs chéris qui en ont ras le bol de voir ce même sac noir depuis 2 mois.
C’est un investissement ! (élue meilleure excuse au monde par toutes les accros du shopping). J’ai un entretien d’embauche demain et ces escarpins feront de moi une fille sûre d’elle et ultra sérieuse. C’est grâce à elles que j’aurais le poste.
C’est un investissement ! Une jupe noire est toujours un investissement. C’est le basique dont on ne peut se passer car on le portera encore dans 10 ans ! Au même titre que la chemise blanche, le jean brut, le pull noir et le short en jean pour l’été.
Je viens d’avoir ma paie (excuse valable tous les mois sauf pour moi en ce moment car je ne sais pour quelles raison obscure, il n’y a plus de paie qui arrive sur mon compte, mais heureusement, il y a les économies, les livrets LDD et autres complices)
Je n’ai pas de sweat blanc avec écrit dessus « De la romance ». J’ai regardé partout dans mon armoire et je vous assure que je n’en ai pas trouvé. Il faut remédier à ce manque cruel qui hante chacune de mes nuits.
Je n’ai pas le moral et cet achat va me redonner le sourire (ok, une heure après, cette excuse n’est plus valable. Mais sur le coup, je vous assure que cela fait vraiment du bien. Shopping is my cardio)
Je ne vais tout de même pas rentrer chez moi sans avoir rien dépenser, sinon j’aurais vraiment perdu mon temps ! Et le temps, c’est de l’argent.

Quelques excuses pour justifier mes petites folies du mois de janvier. La meilleure excuse étant évidemment : C’est les soldes ! Donc ça vaut le coup.

Messieurs les banquiers, j’en appelle à la clémence, la mode souffre d’inconstance !

Il paraît que le plus grand pas à faire dans le combat contre la maladie, quand cette maladie est psychologique, c’est d’en prendre conscience. J’en ai pris conscience. Je suis acheteuse compulsive. Donc, par conséquent, je commence à guérir. Donc je me soigne. Démonstration validée. Clap, clap, clap.