Je place cette semaine sous le signe de l’amour. Et l’on commence avec un petit article confessions à cœur ouvert, comme vous en avez désormais l’habitude.
J’ai très longtemps fait partie de ces filles très heureuses célibataires qui prônaient le célibat tardif, l’épanouissement personnel avant celui du couple et dont rien que l’idée du mot « amour » déstabilisait un peu. Mais aujourd’hui, j’aimerai revenir un peu sur ces affirmations comme pour insuffler un peu d’espoir en cette semaine de Saint Valentin. Parce que si moi, j’arrive à y croire un peu, vous pouvez toutes garder espoir ! Oui, mon avis était très tranché sur le sujet : ça n’existe que dans les contes de fées cette « connerie » de toutes façons. Et à vrai dire, tomber amoureuse, ça fait flipper, ce n’est pas pour rien que l’on dit tomber en même temps ! Qui aurait envie de tomber ? Tomber amoureux, c’est devenir vulnérable. C’est laisser quelqu’un prendre la main sur son bonheur. Bonheur que l’on se bat à construire et bonheur ! C’est rassurant de maîtriser son bonheur. Pourquoi voudrait-on prendre le risque de le mettre à mal ? Et dans mon cas présent, pourquoi le voudrais-je ? Mois après mois, je me suis trouvée. Mois après mois, j’ai appris à m’aimer comme je le suis. Mois après mois, j’ai apprécié mon indépendance, ma liberté et je n’ai jamais été aussi heureuse seule que je ne l’avais été à deux. Il y avait toujours un « mais ». Et c’est bien ce « mais » qui m’a incitée à m’éloigner de l’amour et à construire mon bonheur toute seule, comme une grande, parce que l’on est jamais mieux servi que par soi-même.
Sauf qu’un jour, on se dit qu’il serait peut-être temps de « lâcher prise » (j’en parlais il y a quelques semaines ici). On se dit qu’on a assez eu peur de cet amour et que de toutes façons, les fondations de mon bonheur sont tellement stables que ce n’est pas un petit bout de mec qui va les déstabiliser. Au pire, je risque quoi ? Etre encore un peu plus heureuse ? J’ai lu que ça existait dans les livres… Et les livres, c’est déjà plus réel que les contes de fées non ? J’ai aussi envie de voir ce qui se cache derrière ce mot « amour ». Ça paraît tellement fort… Et je suis bien consciente que ça ne se limite pas à offrir des fleurs ou faire un enfant (vous m’avez longuement reprise dans mon dernier article), j’aime seulement accentuer les images ou les clichés pour imager mes sentiments. Parce que oui, j’avoue ne jamais avoir connu ce « plus », donc je ne pouvais pas désirer quelque chose que je ne connaissais pas… J’ai donc un peu été piquée par la curiosité d’en savoir plus et je me suis dit qu’il était temps de me laisser le droit de lâcher prise et de voir ce que ça pourrait donner… Au pire, je suis encore plus heureuse un temps et retrouve mon bonheur précédent à la fin de l’histoire. Je n’ai finalement rien à perdre, je ne prends aucun risque.
Et à peine j’avais eu le temps de me mettre dans la tête que je me laissais l’opportunité de lâcher prise qu’une jolie histoire est venue frapper à ma porte. Comme si il suffisait de me dire « ok, maintenant, j’ai le droit » pour que cela arrive. Je me dit évidemment que je suis plutôt chanceuse comme fille, sauf que comme je vous l’ai déjà dit, je ne crois pas en la chance et comme dans n’importe quel autre domaine, je pense que je l’ai aidée cette chance. Il faut pour moi être dans un certain état d’esprit pour se laisser une chance de recevoir un peu d’amour. Et je pense que j’étais enfin dans ce bon état d’esprit. Evidemment, je ne sais pas où ça va me mener. Evidemment, ça me fait plutôt flipper. Evidemment, je me demande si j’étais bien assez forte psychologiquement et s’il ne risque pas de mettre à mal mon équilibre et mon bonheur. Mais voilà, je me dis qu’il est temps d’arrêter de fuir un peu et de me laisser une chance d’en savoir plus sur ce mot « amour ». Et le peu que je peux apprécier pour le moment me donne vraiment envie d’en connaître encore plus.
Parce que cela n’arrive pas qu’aux autres. Parole d’une célibataire endurcie et petit message d’espoir pour vous autres, handicapées de l’amour comme moi qui n’y croient plus vraiment (ou qui n’y ont jamais cru). Il faut laisser une ouverture à cet amour dans votre vie et surtout laisser le temps au temps. Parce qu’on y a toutes et tous le droit, quelle que soit la vie que l’on mène et qu’il n’y a rien de plus beau et de plus fort que le regard d’un homme amoureux sur vous.
Petit ballon Mieux que des fleurs* – Montre Louis Pion* – Blouse Julie Guerlande*
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