D’où l’on vient

24 août 2014

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On vient de la ville où l’on est né, ou de celle qui nous a accueilli lors de nos premières années. On vient du quartier où l’on a fait nos premiers pas ou de ce lieu où l’on a fait notre premier baiser. On vient de ce village où notre famille aime se réunir et où l’on connait absolument tout le monde, où l’on se sent simplement chez soi. Mais l’on ne vient pas forcément de cette ville de notre naissance mais de ce lieu qui nous sert de repère. Qui ne bouge pas, même lorsque tout le reste bouge autour. Ce repère nous est indispensable. Il nous aide à nous retrouver et à faire le point. Il est constant. Et avec nos rythmes de vie actuels, nous avons bien besoin d’un peu de constance de temps à autres…

Ayant énormément déménagé étant plus jeune, ma bougeotte me suit encore. Je pense que je l’ai dans la peau. J’ai l’impression de venir de partout et de nulle part à la fois. Je n’ai pas ce repère de maison familiale ou de village d’enfance. Ils ont été bien trop nombreux. Le seul lieu qui m’accompagne depuis ma tendre enfance est proche de cette montagne. Pommée dans les Alpes du Sud, la maison de papa ne bouge pas elle. Elle a subit de nombreux travaux mais c’est toujours la même. Il n’y a pas Internet et un réseau téléphone très capricieux. Il y a plus d’animaux que d’habitants, mais j’aime m’y retrouver. Son point de vue est majestueux et on entends la nature s’exprimer. C’est plutôt cliché mais cela fait du bien à la parisienne stressée que je suis. Oui, je reste parisienne mais pourtant j’ai plus l’impression de me retrouver quand je suis là-bas. Le temps y est plus lent, les cloches nous réveillent parfois la nuit et on prends le temps de vivre.

On prends aussi le temps d’embarquer le petit frère pour faire quelques photos et on réalise que l’on n’a pas croisé une seule voiture en une heure de temps. Cette impression de solitude, de silence. J’ai grandi ici, j’ai appris à faire du vélo sur ces routes, j’y ai marché pendant des heures… Je ne viens pas à proprement parler de ces montagnes mais je m’y sens chez moi plus qu’ailleurs. C’est mon repère et donc pour moi cet endroit d’où je viens.

Et vous, vous accordez de l’importance à ce lieu d’où vous venez ?

Côté look, du casual. Toujours quand je me ballade dans ces montagnes. Du confort avant tout et de petites baskets pour crapahuter dans les chemins comme quand j’avais 10 ans. Mon jean taille haute parfaitement parfait Topshop made in London et de nouvelles petites gazelles. Après les roses, j’ai craqué sur les noires dénichées sur Usine 23. Mes lunettes de soleil arrivent elles aussi de Londres et d’une friperie de Brick Lane.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une très belle fin de journée et une belle semaine !

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Jean Topshop
Top Pimkie
Baskets Adidas Gazelles via Usine 23*
Sac Sandro
Lunettes friperie Londres
Montre Daniel Wellington*

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